Parce que les animaux sont des êtres sensibles, ils ne devraient pas être considérés comme de la nourriture. Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à refuser de les manger ! Dans les élevages, la plupart des animaux sont enfermés par milliers dans de gigantesques hangars. En séparant les animaux de force, en les entassant ou en les enfermant dans des cages, ces élevages privent les animaux de liens affectifs et les exposent à des souffrances psychiques et physiques. Des activités essentielles comme gratter la terre, jouer, courir ou sauter, explorer, ou s’isoler, sont tout simplement impossibles dans l’immense majorité des exploitations. Chaque jour en France, 3 millions d’animaux sont brutalement tués dans les abattoirs, et la pêche tue des dizaines de millions de poissons, blesse ou tue quantité d’autres animaux. Chacun de ces animaux voudrait profiter du soleil, d’espace, se sentir en sécurité et pouvoir protéger ses petits. → L214 la vie des animaux → Ce que la science nous dit des sentiments des animaux de ferme Le saviez-vous ? Opter pour le végétalisme permet de réduire immédiatement le nombre d’animaux tués dans les abattoirs. Pour les poules, des oiseaux astucieux et affectueux Pour les vaches, intelligentes et curieuses Pour les poulets Titou, rescapée de l'enfer Pour les cochons espiègle Esther ! Pour les poissons, ces êtres sensibles Pour les poules, des oiseaux astucieux et affectueux Les poules apprennent essentiellement par observation et imitation si quelques-unes adoptent un nouveau comportement, il sera sans doute rapidement adopté par tout le groupe. Les poules peuvent même apprendre en observant d’autres poules sur un écran de télévision ! Mises en confiance, les poules peuvent se montrer très affectueuses. Les poules sont aussi des mères très attentionnées qui protègent et réconfortent leurs poussins. → Intelligence et vie sociale des poules Dans les élevages, les poules et les poulets présents ont fait l’objet d’une intense sélection génétique. Alors qu’une poule sauvage pond au maximum 60 œufs par an, les poules des élevages modernes en pondent plus de 300, ce qui les épuise très rapidement. Dans les immenses hangars des élevages en batterie, des milliers de poules entassées dans des cages au sol grillagé ne peuvent ni prendre des bains de poussière, ni gratter le sol, ni même profiter de la lumière du jour. Et parce qu’ils ne pondent pas, plus de 50 millions de poussins mâles de race pondeuse » sont broyés vivants ou gazés chaque année en France dès le premier jour de leur vie. → Œufs et poules pondeuses Heureusement, de nombreuses alternatives végétales existent pour remplacer les œufs ! Pour les vaches, intelligentes et curieuses Des vaches ont été filmées en train de se servir de leurs cornes comme des mains pour ouvrir des portes, tourner des robinets ou actionner des pompes à eau ! Les vaches sont en effet des animaux intelligents et curieux. Ce sont aussi des mères très attentionnées, et le petit et sa mère restent ensemble pendant pratiquement toute la première année de la vie du veau, et parfois bien plus. → Intelligence et vie sociale des vaches Mais dans les élevages laitiers, les petits sont arrachés à leur mère en général dès la naissance ou dans les 24 heures. Les vaches et leurs veaux se cherchent et meuglent parfois désespérément pendant des jours. Brebis et agneaux, chèvres et chevreaux tous connaissent le déchirement de la séparation, puisque le lait est réservé à la consommation humaine. En plus, les vaches ont vu leur production de lait tripler depuis 1950, du fait de la sélection génétique, et cela au détriment de leur métabolisme. Les vaches de la race laitière Holstein, hyperproductive et la plus répandue, possèdent des pis disproportionnés et sont, entre autres maux, sujettes aux infections mammaires. Pour provoquer la lactation, les vaches sont inséminées environ tous les 12 mois – puis séparées de leur bébé. Épuisées au bout d’environ cinq ans de production, elles sont envoyées à l’abattoir et finissent généralement en steak haché. → Veaux, vaches et produits laitiers → Notre enquête sur le transport des veaux nourrissons Des alternatives végétales aux produits laitiers existent, découvrez-les ! Pour les poulets Titou, rescapée de l'enfer Sauvée alors qu’elle était anonyme parmi des milliers d’autres poussins, Titou était comme eux destinée à l’élevage intensif et à l’abattoir. Entourée de soins et d’affection, Titou a vécu plus de six mois dans un refuge, un véritable record de longévité pour un poulet de chair à croissance rapide. → Intelligence et vie sociale des poules et poulets Les poulets de chair mâles et femelles sont en effet sélectionnés génétiquement pour produire un maximum de chair le plus vite possible. La croissance accélérée de leurs muscles est telle que le reste de leur organisme ne peut pas suivre beaucoup sont atteints de problèmes cardiaques ou pulmonaires, victimes de fractures ou n’arrivent même pas à tenir sur leurs pattes. Les poulets de chair sont tués à l’abattoir vers leur 40e jour. Mais, dans les élevages des millions d’entre eux meurent avant, des causes de ces malformations ou de faim et de soif, faute de pouvoir atteindre les points d’eau et de ravitaillement. → L’élevage intensif des poulets de chair Pour les cochons espiègle Esther ! Adoptée bébé par un couple de Canadiens, cette truie de 300 kg est devenue une véritable star ! Les cochons sont souvent décrits comme des animaux sales, laids et stupides, mais rendez-vous sur la page Facebook et le site d’Esther, et laissez-vous conquérir par l’espiègle Esther ! Digne représentante des cochons, Esther adore se baigner, s’amuser et est toujours partante pour partager des câlins. Curieuse, propre et intelligente, elle a vite su ouvrir les portes, le frigo et les armoires. → Intelligence et vie sociale des cochons Plus que tout, Esther a eu énormément de chance. Elle aurait en effet dû passer sa vie dans un élevage en batterie, sans rien pour se distraire ni personne à aimer. Les pieds blessés par le sol dur, enfermée la moitié de sa vie dans une cage exiguë, elle aurait enchaîné les portées au rythme des inséminations, sans même jamais pouvoir s’occuper de ses petits. Pour une tranche de jambon, quelques lardons ou une boîte de pâté, 25 millions de cochons comme Esther sont ainsi élevés puis tués chaque année en France ; électrocutés ou asphyxiés au CO2 avant d’être saignés. → La vie des cochons n’a rien de rose Pour les poissons, ces êtres sensibles Nous ignorons encore tant de choses sur l’univers des poissons ! Chaque découverte prouve un peu plus à quel point ce sont des animaux sensibles et intelligents, qui ressentent la douleur et ont une mémoire à long terme. Chaque poisson a aussi une personnalité propre, et ils se reconnaissent entre eux individuellement. Les pieuvres et les poulpes ont également des capacités de mémorisation et d’apprentissage remarquables. Et tous ressentent la douleur, tout comme les homards, les crabes et les crevettes. → Intelligence et vie sociale des poissons → Faits étonnants sur les poissons Artisanale ou industrielle, “durable” ou en élevage, la pêche impose toujours une agonie longue et douloureuse à ses victimes, qui peut durer plus de 4 heures. Pêchés dans des eaux toujours plus profondes, les poissons n’ont aucune chance d’échapper aux techniques modernes toujours plus destructrices. Plus de 1000 milliards de poissons sont pêchés chaque année à travers le monde. L’aquaculture, de son côté, impose des conditions de vie insoutenables pour les animaux densités énormes, stress, maladies, parasitisme, blessures… En plus, l’aquaculture accroît le nombre des victimes de la pêche, car les poissons d’élevage sont souvent nourris avec des farines et des huiles de petits poissons sauvages. → La pêche → L’élevage des truites Grâce aux algues et aux simili-poissons vegan, retrouvez les saveurs iodées et les poissons panés » sans faire souffrir d’animaux. → Découvrir les alternatives aux poissons Pour aller plus loin Pour l’environnement Modifier ses habitudes alimentaires et devenir vegan pour peser moins lourd sur la planète. Pour les humains Les humains aussi souffrent des conséquences de l’élevage, mais ce n'est pas une fatalité à nous d'agir. Pour la santé Une alimentation végétalienne équilibrée est bonne pour la santé et convient à tous les âges de la vie. Inscrivez-vous au 21 jours pour découvrir l’alimentation végétale En vous inscrivant au Veggie Challenge, vous recevrez chaque matin, pendant 21 jours, une lettre d’info dans votre boîte mail et bénéficierez de conseils pratiques, d’astuces et de recettes. Alors, vous êtes prête à vous engager dans un challenge qui aura un impact positif sur votre santé, les animaux et la planète ? Le Veggie Challenge, qu’est-ce que c’est ? À lire aussi
Lesaliments qu'il ne faut pas donner aux poules. Les déchets de cuisine qu'il faut éviter de leur donner : aliments salés, sel, peau et noyau d'avocats, pommes de terre crues et leurs épluchures, chocolat, café, marc de café (c'est bon pour les plantes : lisez notre astuce sur le marc de café pour les plantes ! ), Certaines personnes peuvent avoir du mal à comprendre pourquoi une personne végane ne mange pas d’œufs. Après tout, il n’y a pas besoin de tuer la poule pour récupérer ses œufs, et on imagine volontiers les poules gambader toute leur vie dans une ferme en pleine campagne. C’est en tout cas l’image que la publicité et l’industrie veulent nous vendre. La réalité est pourtant loin de cette image bucolique. La réalité de l’industrie des poules pondeuses La sélection génétique Les poules pondeuses d’aujourd’hui sont issues d’une sélection génétique qui recherche toujours plus de productivité alors qu’une poule domestique va pondre une vingtaine d’œufs par année, dans l’industrie, c’est 300 par poule en moyenne. Cette productivité accrue va causer l’épuisement rapide des poules pondeuses. Le broyage des poussins mâles L’autre réalité qu’on préférerait ne pas voir sur cette industrie, c’est le broyage ou gazage des poussins mâles encore vivants les mâles ne produisant pas d’œufs, ils sont éliminés dès leur naissance à l’aide de machines. Les souches utilisées pour la viande de poulet n’étant pas les mêmes, ces poussins ne servent à rien à l’industrie de la viande. En France, environ 50 millions de poussins mâles sont tués massivement chaque année, sans avoir jamais vu la lumière du jour. * L’épointage ou débecquage des poules pondeuses Pour les femelles qui restent, leur vie déjà très courte sera loin d’être un long fleuve tranquille. Leurs becs sont raccourcis, à l’aide d’un laser, alors qu’elles sont encore des poussins, dans le but d’éviter les picages et le cannibalisme une fois qu’elles sont entassées toutes ensemble conséquences de la proximité, du stress et de l’ennui qu’elles subissent. Le bec étant un organe sensible, cette opération est douloureuse pour les poules. Les conditions de vie La plupart de ces poules passent leur vie dans des conditions insalubres et de surpeuplement, subissent des maladies comme l’ostéoporose, mais aussi du stress et de l’ennui. Selon les élevages, elles auront un espace équivalent à une feuille A4 pour se déplacer. Le stress et l’ennui peuvent provoquer des comportements agressifs, et il n’est pas rare de voir des poules quasiment déplumées par leurs congénères ou des cas de cannibalisme. Elles manquent également de dispositifs leur permettant de laisser libre court à leurs comportements naturels se percher, picorer, prendre des bains de poussière. Beaucoup de poules meurent chaque jour dans les élevages en raison des mauvaises conditions de vie et du manque de soins. Une vie qui se finit… à l’abattoir Pour rester rentables, les poules doivent produire un maximum d’œufs, ce qui est généralement le cas la première année. Une fois que la productivité décline, l’industrie n’a plus d’intérêt à la garder. Alors que leur espérance de vie s’élève à environ 10 ans, dans l’industrie, une poule est envoyée à l’abattoir vers 18 mois en moyenne. Manger des œufs est donc similaire à manger de la viande de poulet dans les deux cas, l’animal finira sa vie en barquette de viande. A noter que cela vaut pour tous les types d’élevages la poule finira à l’abattoir, peu importe qu’elle ait vécu dans un élevage en batterie, en plein air ou encore bio. Poules pondeuses les différents types d’élevage Aujourd’hui, environ 36 % des poules vivent dans des élevages en cage, 19 % dans des bâtiments sans accès à l’extérieur, 45 % dans des bâtiments avec accès au plein air 16 % en bio, 5,8 % en Label Rouge, 23,2 % en plein air. L’élevage en batterie ou cage de moins en moins acceptable pour les Français Dans un élevage en batterie, les cages sont entassées sur des rangées de plusieurs dizaines de mètres de long et une dizaine de mètres de haut. Les bâtiments ne possèdent pas de fenêtres, et la lumière est programmée de façon à ce que les cycles circadiens des poules soient perturbés, encore une fois dans le but qu’elles produisent plus d’œufs. L’espace restreint, le manque de lumière et la proximité des autres poules perturbent les poules qui adoptent des anomalies de comportements. Selon un sondage IFOP, 73 % des Français se sont prononcés contre l’élevage en cage des poules pondeuses. L’élevage au sol est donc de plus en plus développé pour répondre à la demande des consommateurs. L’élevage au sol De plus en plus mis en avant par l’industrie comme étant une alternative satisfaisante à l’élevage en cages, ce type d’élevage est loin de garantir une qualité de vie optimale aux poules qui y sont détenues. Chaque élevage au sol peut détenir des dizaines de milliers de poules dans des bâtiments sans accès à l’extérieur. Les problèmes y sont donc les mêmes stress, ennui, maladies, cannibalisme, etc. Les poules vivent sur des grillages, douloureux pour leurs pattes, ou sur des sol recouvert de leurs déjections. Des centaines mourront de maladies ou de fractures, souvent laissées à l’agonie. L’élevage au sol est une illusion d’alternative à l’élevage en cage. Brigitte Gothière, Directrice et co-fondatrice de L214 Les codes sur les boîtes d’œufs L214 a créé une page qui regroupe toutes les informations sur les codes des boîtes d’oeufs, permettant de mieux s’y retrouver avec les différents codes. A noter qu’aucun code ne garantit une vie idyllique pour les poules. Dans les élevages en plein air, par exemple, les poules ne passent qu’une partie de leur vie à l’extérieur, la vie en intérieur se déroulant dans des conditions similaires aux autres élevages, notamment en ce qui concerne la surpopulation. Les poussins mâles sont éliminés à la naissance, et les femelles finiront, elles aussi, à l’abattoir. Manger les œufs de ses propres poules ? Deux écoles s’affrontent sur cette question les personnes welfaristes privilégiant le bien-être vont trouver acceptable de consommer des œufs de poules domestiquées les abolitionnistes, qui rejettent toute exploitation animale, préféreront refuser la consommation d’œufs, peu importe leur provenance. J’imagine que sur cette question, chacun peut avoir sa propre morale. De mon côté, j’ai une grand-mère qui a deux poules dont la vie est tout à fait agréable. J’ai décidé de ne pas accepter de consommer leurs œufs, et ce pour plusieurs raisons l’achat de poules pondeuses domestiques entretient encore une fois un système d’exploitation des animaux qui sont traitées comme des objets à notre service je n’en ai pas besoin pour vivre et être en bonne santé par souci de cohérence dans ma démarche végane les poules peuvent consommer leurs propres œufs, qui sont plein de bonnes choses pour elles Ed Winters, un activiste britannique, a fait une super vidéo sur le sujet des œufs provenant de poules domestiquées sous-titres français disponibles Eviter les produits transformés contenant de l’œuf Sauf indication contraire sur l’emballage, la plupart des produits transformés gâteaux, plats préparés, pâtisseries… contiennent des œufs de code 3. Si vous ne souhaitez pas consommer ces œufs, évitez donc l’achat de ce type de produits. Demander des engagements aux grands groupes industriels L214 interpelle régulièrement des groupes industriels pour les encourager à se fournir dans des élevages plus respectueux des poules pondeuses. De nombreuses pétitions sont disponibles, n’hésitez pas à les signer pour pousser les grands groupes à tourner le dos à l’élevage en cages. Remplacer les oeufs dans son alimentation Evidemment, en tant que vegan, j’ai personnellement fait le choix de ne plus consommer d’œufs, et ce afin de garantir l’absence de souffrance animale dans mon assiette. Même dans le plus respectueux des élevages, l’exploitation animale perdure, et la recherche de profits poussera toujours les producteurs à mettre en place des conditions qui iront contre l’intérêt des animaux. Le meilleur moyen d’éviter cela, c’est de refuser les œufs dans votre alimentation. Nutritionnellement, il n’y a rien dans les œufs que l’on ne puisse trouver dans une alimentation végétale. Pour les passionnés de pâtisserie, sachez qu’il est très facile aujourd’hui de remplacer les oeufs. J’espère que cet article vous aura permis d’ouvrir les yeux sur l’industrie des œufs, qui est loin d’être exempte de souffrance animale. Les industriels et les publicitaires veulent nous bercer d’illusions et nous déculpabiliser de manger des œufs en nous présentant l’image de poules gambadant dans la campagne et nous offrant volontiers leurs œufs. Les diverses enquêtes de L214 indiquent que ces images sont très loin de la réalité. Le meilleur moyen de garantir le bien-être des animaux, c’est tout simplement d’arrêter de les exploiter. * Le broyage des poussins est désormais en passe d’être interdit en France et devrait prendre fin durant l’année 2022. Les couvoirs spécialisés dans la fourniture de poules pondeuses ont commencé à installer des machines permettant de pratiquer l’ovosexage, une méthode visant à déterminer le sexe d’un embryon. Les mâles seront ainsi éliminés avant l’éclosion de l’œuf. Les machines devront être installées et prêtes à l’emploi d’ici le 31 décembre 2022. L214 continue cependant à lutter pour les canetons femelles de l’industrie du foie gras, qui ne sont pas concernées par cette mesure et qui continueront donc d’être broyées ou gazées à la naissance. Lerenard attaque pour manger les poules Quand un renard entre dans un poulailler, c’est pour manger: il tue tout ce qui bouge, le but n’étant pas juste de manger pour une soirée, mais se constituer un stock ! Ainsi il essayera de tuer un maximum de poule puis ira les enterrer dans son terrier ! Comment le renard tué les poules ?