Tousles 3 ans, lors de la fin de la saison de pêche, la ville met à l'honneur le fameux coquillage lors de la fête de la Coquille Saint-Jacques. En 2023, c'est au tour d'Erquy de célébrer lors du week-end du 15 et 16 avril. Retrouvez tous les événements

En baie de Saint-Brieuc, la coquille Saint-Jacques est reine. C’est ici que se trouve le plus précieux gisement français du fruit de mer symbole des pèlerins de Compostelle. Pour préserver la ressource, la pêche est strictement réglementée. Olivier Regereau fait partie des rares coquilliers autorisés à y travailler. Il nous embarque à bord. Cap au large ! Textes Émile Rabate Photo Thomas Louapre Les goélands crient au-dessus de nos têtes tandis que le bateau quitte le port d’Erquy. Il est 9 heures. Un rayon de soleil se faufile entre les nuages. La mer est belle, observe Olivier en contournant la digue. Avec toutes les tempêtes qu’on a eues cet hiver, ça faisait un moment qu’on ne l’avait pas vue aussi calme. C’est bien pour nous. Patron de la Route du Rhum le nom du bateau depuis 1996 et marin-pêcheur depuis plus de trente ans, le gaillard rate rarement une occasion de sortir en mer. Surtout lorsqu’il s’agit de pêcher la Saint-Jacques C’est la ressource principale des bateaux à Erquy. Pour moi, ça représente environ la moitié de mon chiffre annuel. Ce n’est pourtant pas lui qui décide quand il peut y aller. Sur ce gisement particulier, les coquilliers se plient aux décisions du Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins CDPMEM des Côtes-d’Armor. Les conditions sont strictes quarante-cinq minutes de pêche, deux fois par semaine, entre début octobre et fin mars pour ne pas perturber la reproduction des saint-jacques. En cette journée de la mi-mars, le CDPMEM a ouvert un créneau entre 11 h 30 et 12 h 15. Deux jeunes hommes s’activent sur le pont arrière. Yoann, 23 ans, est le fils d’Olivier. Emmitouflé dans sa combinaison jaune, il aide son père depuis plusieurs années tout en apprenant le métier. Il espère bientôt se mettre à son compte. Tout comme Jordan, 22 ans, dont déjà trois passés comme matelot embarqué, qui livre son analyse C’est difficile de se lancer. Il faut un bon apport financier pour acheter un bateau. Et en plus, il faut être sûr de récupérer la licence, parce que le nombre est limité. Seulement 225 bateaux ont le permis Saint-Jacques dans la baie. Le CDPMEM n’en délivre pas de nouveaux. Pour l’obtenir à leur tour, les jeunes doivent miser sur des départs à la retraite. En route vers le gisement, Olivier en profite pour relever ses casiers. Quelques homards se sont pris au piège. Des tourteaux trop petits sont rejetés à l’eau. ’Faut pas s’en tenir qu’aux coquilles, sinon on a du mal à joindre les deux bouts. L’heure tourne. Bientôt 11 h 30. L’équipage mange un bout de fromage pour se donner des forces. Yoann et Jordan vérifient les deux dragues, ces grands filets métalliques qui vont racler le fond comme un gros râteau pour récolter les coquilles Saint-Jacques. Leurs anneaux fonctionnent comme un premier filtre. Cette année, le CDPMEM a fixé leur diamètre à 97 mm, contre 92 mm les années passées, afin de limiter les prises trop petites. Pendant ce temps, les autres coquilliers arrivent sur la zone. Ils viennent d’Erquy, Saint-Quay-Portrieux, Saint-Cast-le-Guildo, Paimpol ou Saint-Malo. A 11 h 30 pile, Olivier largue les dragues. Pas avant. Sinon on risque une amende. Si on dépasse d’une ou deux minutes, on risque des jours de suspension. Au-delà de dix minutes, tu peux perdre ta licence. Les filets descendent à environ trente mètres, sur les fonds sablo-vaseux où grandissent les saint-jacques. Olivier les traînent derrière le bateau pendant cinq minutes avant de les remonter. Chaque drague remonte gonflée de coquillages. Yoann et Jordan s’échinent à les faire tomber sur le pont dans un fracas assourdissant. Parfois des pierres et des poissons plats sortent dans le tas. Une petite lotte. On la mangera ce soir. Sitôt vides, les filets sont remis à l’eau. Pas une minute à perdre. En quarante-cinq minutes, la Route du Rhum réalise cinq fois l’opération. Entre chaque levée, Yoann et Jordan se mettent à genoux dans les coquillages et commencent à les trier à l’aide d’une toise. Les prises de moins de 10,2 cm de diamètre sont remises à l’eau. Il faut en général deux ou trois ans pour que les Saint-Jacques atteignent cette taille. Les coquilles bonnes à ramener sont ensuite nettoyées, débarrassées de leurs algues, triées, rincées et mises en sac. Le bateau rentre au port sur les coups de 13 h. Olivier confie toute sa cargaison aux employés de la criée. Verdict 450 kilos à la pesée. Moyen, grimace le patron. Normalement je fais plutôt autour de 700. Mais bon, on est en fin de saison. Le quota collectif pour l’ensemble des coquillers de la baie est plafonné à 3850 tonnes à l’année. Il est déterminé par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer Ifremer qui entretient et surveille le gisement. Deux circuits de distribution s’ouvrent alors pour les coquilles Saint-Jacques d’Olivier. Il récupère une moitié chez lui, qu’il stocke dans des bassins à Pléneuf-Val-André, avant de les vendre le week-end au marché de la Roche-sur-Yon. L’autre moitié part en vente à la criée. Fini le temps de la voix, les achats se font désormais par système informatique. Les grossistes viennent s’asseoir devant les écrans d’une petite salle à l’étage des entrepôts pour participer à la vente. Le lot d’Olivier est adjugé à 2,02 euros le kilo aux Viviers-de-Saint-Marc, usine de transformation, restaurant et poissonnerie. Par camion ou en direct, chez le poissonnier ou dans un restaurant, les coquilles Saint-Jacques auront toutes la même destination notre assiette. Celles de Saint-Brieuc sont réputées pour leur noix non coraillée, c’est-à-dire sans appendice orange. Un délice !
Enfait, pour aller de Saint-Jacques vers la mer, au Cabo Fisterra, il faut trois jours de marche, et certains ne les franchissent pas préférant acheter la coquille peinte dans la cité. Et pourtant, symboliquement, il est bon d’aller jusqu’au bout du voyage, jusqu’au bout de terre au Cap Finistère pour ramasser cette coquille si cela est possible. Et, comme tout bon pèlerin, brûler
Cet été, je suis parti marcher sur le chemin de Compostelle. Le Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle. Puis jusqu’à l’océan, le cap Finisterre, Muxia et retour à Santiago à pied. Au total presque 1800 km en une cinquantaine de jours, sans arrêt. Je suis parti seul, à mes 23 ans, le 29 juin vécu énormément de rencontres, traversé des centaines de villages. Des dîners, des expériences, des histoires fabuleuses. Difficile pour moi d’en prendre un bout à raconter, extirper quelques souvenirs, faire des choix sur tout ce chemin parcouru. C’est pourquoi j’ai décidé de me limiter ici au récit de mon équipement, les raisons qui m’ont amené à prendre tel ou tel objet et l’expérience que j’en ai tirée sur le plaines de Castille en Espagne avant d’arriver à Burgos, Camino Francés Août 2016J’ai marché pendant les mois de juillet et d’août, en plein été, dans la moitié sud de la France et en Espagne. Il faisait dans l’ensemble chaud, voire très chaud, beau et je n’ai eu que quelques heures de pluie au total. L’engagement sur le chemin de Compostelle est faible, on trouve des villages tous les cinq à dix kilomètres avec généralement un point d’eau potable, des habitants accueillants, une auberge, un restaurant ou une épicerie. Les locaux sont habitués au flux de marcheurs. Il est bien sûr possible de cheminer seul, cependant, en s’arrêtant la journée, on croise rapidement d’autres pèlerins. La voie du Puy et le Camino Frances sont très bien balisés, GR65, flèches jaunes, coquilles Saint-Jacques, croix, tas de pierres, traces de pieds, etc. Difficile de se perdre. Les conditions météo, la nourriture et l’eau facilement accessible, des auberges partout, la fréquentation et le balisage font qu’il n’y a pas besoin de se poser beaucoup de questions, de réserver à l’avance ou d’apporter un gros chargement avec dormi en France à moitié dehors et à moitié dans des accueils chrétiens. Sans planifier quoi que soit, en me laissant aller, en m’arrêtant là où j’avais envie, sans m’imposer de kilométrage ou d’étape prédéfinie. Je n’ai jamais calculé combien d’heures j’avais marché dans une journée. Je me levais aux environs de sept à huit heures. Avec le soleil je reprenais ma route, en faisant de longues haltes pour déjeuner et m’assoupir, au bord d’un ruisseau ou tout en haut d’une colline. Ce qui me faisait marcher en moyenne une trentaine de kilomètres par jour en France et une quarantaine en Espagne. Après la frontière, j’ai beaucoup dormi dans des auberges tenues par des hospitaliers des bénévoles venus donner de leur temps sur le chemin, souvent en libre participation, avec le dîner partagé entre les pèlerins et les accueillants, l’ambiance y est extrêmement chaleureuse. C’est l’une des grandes joies du liste en partantMon sac pesait en partant 2,6 kg sans eau ni nourriture. En calculant sur moi short, t-shirt et sandales. Il pesait 2,8 kg en la liste au format PDF.Liste du matériel emporté dans mon sac à dos et sur — BivouacMon sac est un Exped — Cloudburst 25 20 litres. J’ai coupé les sangles à ma taille. Confortable jusqu’à 4/5 kilos. Sac sans armature, idéal lorsqu’on a un petit chargement. Tout au fond, il fait la circonférence idéale pour caler mon sac de couchage. Tissu imperméable, quelques trous d’usure ici où là. À refaire, je prendrais le même litrage, ce qui me permet un peu de marge en cas d’achat de nourriture. J’ai apprécié comme on peut le voir sur la première photo, ne rien avoir qui dépasse en dehors du sac. Pas de matelas de sol ou de nourriture pendouillant, de doudoune saucissonnée… Je préfère dans la répartition des charges, un chargement symétrique, qui passe partout, sans objet qui dépasse/tangue/ dormir à l’extérieur je n’ai pas pris de tente, seulement un sac de couchage et un matelas de sol. Ce choix m’a rendu très flexible, entre l’hospitalité qu’on peut recevoir et la tranquillité d’esprit de se poser le soir sans trop réfléchir dans une grange, une maison abandonnée ou sous le porche d’une église. Je pense que c’est un bon compromis sur le chemin de dans une maison abandonnée hantée sur la voie du Puy-en-Velay Juillet 2016Mon sac de couchage est un Triple Zéro Ansabere acheté il y a trois ans, garni de 400 grammes de duvet d’oie 800 CUIN. Bon matériel pas adapté pour la saison, trop chaud, je n’avais pas d’autre solution. J’ai protégé le sac des salissures avec un drap de soie Décathlon premier prix, bon boulot. Très souvent en Espagne j’ai dormi uniquement avec ce drap de soie. L’absence de sursac ne m’a pas gêné vu que je m’abritais des matelas de sol Therm a rest Neo Air taille Regular, est compact, isolant, un peu trop confortable » à mon goût, lourd, pénible à gonfler et surtout trop bruyant ! J’ai plusieurs voisins de nuit qui ont été gênés par ce désagréable bruit de plastique lorsque je bougeais. Je n’ai pas aimé devoir le gonfler et le dégonfler à chaque utilisation. En dormant dans des endroits où l’on risque d’être délogé. Je préférerais la flexibilité d’un matelas en mousse, beaucoup moins lourd, plus polyvalent, en deux secondes installé et rangé, moins voyant que la couleur jaune. Mes prochaines marches estivales trois saisons ? se feront avec un matelas en mousse Plastazote ou Evazote, roulé la journée à l’intérieur de mon sac à dos, plus léger, sans bruit, moins sensible aux échardes, épines…Le tapis de sol est un film de survitrage acheté chez Leroy Merlin, j’ai trouvé l’astuce sur le forum Randonner léger. Pour ceux qui veulent la référence exacte Film survitrage porte et fenêtre universel ELLEN de 1 à 4 mm x 1,5 m transparent. Je ne connais pas le Polycryo, mais apparemment c’est la même chose. J’ai découpé un rectangle, il ne s’est jamais déchiré/percé. Il faut être attentif en le repliant à ne pas emprisonner des bulles d’air à l’intérieur, pour le compacter au maximum sans que ça éclate !VêtementsMes sandales et mon bronzage ! J’ai adoré ces sandales, Keen Daytona, acheté une semaine avant au Vieux Campeur. Elles n’étaient pas faites à mes pieds et j’ai eu trois ampoules au début après, plus rien. Marcher en sandales l’été c’est le pied ! Tous les marcheurs que j’ai vus emportent le soir avec eux des sandales pour ne plus souffrir des grosses godasses de la journée. Pourquoi ne pas se simplifier la vie ? Pas de chaussette = pas de lessive et un bronzage qui fait sensation. Des sandales = je peux sauter dans les flaques, traverser les rivières, me baigner avec, entrer dans les auberges là où il faut normalement poser ses chaussures. Elles se mettent en deux secondes avec le système de serrage très efficace. Il faut les acheter à la bonne taille en laissant bien de l’espace à l’avant pour éviter d’abîmer ses orteils en tapant sur des cailloux. On m’a posé la question Le sable, les petites herbes qui se glissent entre tes orteils, ça ne te dérange pas ? »En fait, je n’en ai pas eu tant que ça, elles ressortent facilement et je trouve ça charmant de retrouver le contact avec le sol, l’herbe fraîche, la poussière de la route, on prend la couleur locale. Les pieds respirent. Après deux semaines de marche, les sandales sentaient encore l’odeur du points négatifs ? Il faut faire très attention à bien hydrater le pied, surtout sans chaussette, le talon se dessèche plus vite, la corne s’accumule. La Vaseline me semble bien pour assouplir la peau, je l’ai essayée en rentrant. En cours de route, j’ai acheté de la crème Nok que j’appliquais le matin et dans la journée lorsque la languette arrière frottait un peu trop sur mon tendon d’Achille. Ce qu’on gagne en poids de chaussette on le perd avec les crèmes. De plus, je pense que les sandales conviennent seulement lorsqu’on a un sac léger et qu’on n’a pas de problème d’équilibre/aux jambes… », car la cheville n’est pas panthère avec mes sandales Keen doudoune Uniqlo marque japonaise manches longues sans capuche en plume pas de quantité indiquée parfaite pour la fraîcheur du matin et du soir. Peut servir de coupe-vent. J’aime dans l’idée d’un pèlerinage ou d’une randonnée légère, de prendre des objets qu’on continue à utiliser chez soi ; et qu’on ne range pas dans un placard comme mort en attendant la prochaine sortie ! En rentrant de Compostelle, je porte toujours mes sandales, mon chapeau, mes t-shirts et cette doudoune Uniqlo, que j’ai utilisée tout l’hiver à Paris avec des chaussures en cuir, très chic. Accessoirement, elle m’a beaucoup servi comme oreiller rangée compressée dans son sac.Mon short de bain est un vieux baroudeur qui me suit depuis plusieurs années. Alors, oui mesdames et messieurs quitte à choquer je n’avais pas de caleçon désolé DIM. Outre le gain de poids, je trouve que c’est un vrai gain d’hygiène et de confort ! Dans l’effort de la marche, les parties intimes sont plus aérées, ça respire, donc moins de transpiration, moins d’odeur, moins de frottement. Tous les shorts de bain ont un filet intérieur slip intégré qui permet d’éviter un contact désagréable. Aucun problème pour rester en short l’été, jamais eu froid aux jambes. Le short de bain sèche rapidement au contact de la peau mais lentement sur un fil à linge et surtout, on peut sauter dans une rivière sans réfléchir, se mouiller, plonger dans l’océan. Le short + les sandales, il suffit d’enlever le maillot et le sac ! et on est dans l’eau ! Le point négatif », c’est qu’il faut laver beaucoup plus souvent le short. Le soir à l’auberge avec du monde, lorsque je lavais mon short, soit je le remettais directement sur moi si le soleil chauffait toujours, soit j’utilisais mon drap de soie enroulé autour de ma taille en attendant qu’il sèche la mes deux t-shirts achetés neufs pour mon départ, j’ai préféré le Smartwool, car c’est un 100 % laine de mérinos. Je trouve qu’au bout de quelques jours il sent moins que le Icebreaker Cool-Lite, plus cher, qui combine 65 % de laine mérinos, 20 % de lyocell et 15 % de nylon. Je les ai lavés uniquement à la main à l’eau froide, donc je n’ai pas d’avis sur leur durabilité. Une éternelle question me trottait dans la tête Est-ce qu’un seul t-shirt ne serait pas suffisant ? Oui et non, un seul sans hésitation sur quelques jours. Après psychologiquement, ça fait du bien de pouvoir changer de tenue sur une aussi longue période. Par ailleurs, sur un chemin de pèlerinage où l’on rencontre beaucoup de monde. Le soir attabler tous ensemble, c’est appréciable d’avoir un t-shirt propre qui ne sente pas le mon chapeau, c’est un chapeau basique, pas cher d’une marque inconnue. Indispensable l’été. J’ai décousu la cordelette qui enrobait ma tête comme une chaussette, le chapeau tient toujours très bien, quelques grammes de moins !Matériel diversUn parapluie Euroschirm Dainty vendu 147gr, pesé 172gr. J’ai beaucoup utilisé mon parapluie contre le soleil, en ombrelle. Il faut accepter de se faire klaxonner au bord de la route en plein cagnard, car ça fait rigoler les automobilistes dans leurs tas de ferraille climatisés ! La structure du Euroschirm Dainty est parfaite, il s’est rarement retourné au vent, il est très compact, se déplie et se replie facilement. Point négatif la toile est assez fragile, j’ai commis l’erreur de laisser sa sacoche à la maison, trois petits trous sont venus se loger dans le tissu. J’ai préféré l’été en plaine le parapluie à l’option poncho bien moins respirante, flexible et rapide à mettre en place, ou à la veste imper respirante plus cher, impossible à utiliser comme ombrelle. Mon parapluie continue à me servir de retour chez smartphone ici un iPhone 4s est le couteau suisse des temps modernes. Pour donner des nouvelles à ses proches, commander un billet de train, consulter son compte en banque, faire des photos, se localiser grâce au GPS, se regarder en miroir, avoir l’heure lorsque le soleil n’est pas visible, etc. La plupart du temps il restait au fond de mon sac ! Le point négatif est qu’il se décharge rapidement, même sans l’utiliser. Je le mettais toujours en mode avion, avec une luminosité basse et en ayant pris soin de désactiver l’actualisation en arrière-plan » tout ce qui pompe insidieusement et sans rien dire de la batterie. J’ai perdu le chargeur secteur 26gr au début du chemin. Je me suis contenté par la suite du câble USB pour le recharger, lorsque je dormais en dur ou en mangeant dans un café, un restaurant. Il suffit d’emprunter un chargeur secteur USB c’est devenu très courant ou de le brancher à un de partir j’avais acheté le MiamMiam Dodo, un des guides de référence. Pour éviter de le porter, j’ai simplement pris en photo chacune des pages ça prend un quart d’heure avec un bon doigté. Le résultat pour se donner une idée voir la photo ci-dessous, très agréable à consulter sur mobile. Regarder des photos n’est pas une tâche très énergivore pas besoin de réseau, de GPS, de luminosité importante. L’air de rien, ça a son mon Smartphone. Une photo, un tronçon du lampe frontale est une Fenix HL05, je l’adore littéralement ! Le design est très bien pensé, un seul gros bouton intégré sur la face avant, qu’il suffit d’appuyer pour allumer, éteindre et changer de mode. Deux piles plates à l’arrière, étanches, un cordon bien conçu. Elle offre peu de lumens et l’éclairage en mode normal permet difficilement de marcher la nuit. Mais à l’inverse, j’aime avoir une lampe qui éclaire avec douceur, sans violence, exactement ce qu’il faut pour bivouaquer sans se faire remarquer. Je pense au livre l’Éloge de l’ombre » de Tanizaki, cette lampe laisse l’obscurité à sa juste place. Elle n’en fait pas trop et ça me plaît. L’autonomie est bonne, pas eu besoin en 50 jours de changer les piles, la puissance max est indiquée pour tenir 50 heures. Le mode lumière rouge est très pratique pour éviter de déranger ses voisins de fameuse lampe frontale Fenix HL05Ma bouteille d’eau, au départ j’étais parti avec l’idée de prendre une bouteille d’eau minérale toute simple qu’on trouve partout. Mais finalement, j’ai acheté une bouteille souple Platypus Soft Bottle 1 litre et je ne regrette pas. À moitié remplie elle prend moitié moins de place. Lorsqu’on met de l’eau dedans, il suffit de vider l’air en trop pour éviter que ça fasse plouf plouf » pendant la marche. Avec des robinets très étroits ces trucs barbares inventés pour les lilliputiens, il reste possible de récupérer un peu d’eau. C’est plus léger, solide et durable qu’une bouteille d’eau minérale et ça sert aussi d’oreiller. Prendre une gourde en métal ne m’est jamais venu à l’idée, car ça combine les défauts d’une bouteille d’eau minérale plus le poids excessif. Même en pleine chaleur, l’eau de ma bouteille souple à l’intérieur de mon sac restait à bonne température. Pour moi, une bouteille d’un litre est amplement suffisante sur Compostelle. Ma Platypus Soft Bottle a un bouchon Push-Pull Cap » qui ne m’a jamais servi, je recommande le modèle le plus simple, bouchon basique, moins Soft Bottle – 1 Litre 8/10€ au Vieux Campeur ou sur Internet.Mon couteau est un Opinel N° 6 pesé 26 grammes. C’est mon petit côté français qui s’exprime, j’aime le manche en bois, ça fait du bien d’avoir un bel objet pour couper son pain et tartiner son fromage de chèvre. Je ne pense pas le changer, même si un Deejo Naked 15 grammes me fait de l’œil pour ce genre de condition, il serait plus facile à nettoyer entièrement. Mon couteau m’a accessoirement servi pour percer mes ampoules…Opinel n°6 lame Inox l’un des plus léger de la gamme.Carte d’identité, carte bancaire, carte vitale. Est-ce vital de prendre sa carte vitale ? Pas sûr. Tous mes papiers/attestations sont stockés sur le cloud et accessible via mon smartphone, possibilité de les transférer par mail… Peut-être est-ce suffisant. Quoi qu’il en soit, en Espagne, je n’avais pas de Carte européenne d’Assurance Maladie. Est-ce utile ? Il est possible de la faire faire pour voyager en Europe. Si vous êtes au régime général CPAM, c’est très simple en ligne sur le compte Ameli, envoi gratuit en dix de Soleil Orao et non Oreo Loreto bleu catégorie 3 qu’on trouve chez Décathlon, pesées 15 grammes. Très souples, design moderne, aucun problème pour les faire tomber ou au fond du sac sans protection, assez génial. Il s’agit du modèle à 24,99 € ça change des lunettes de créateur parisien à 400 euros !. Attention toutefois, il y a deux couleurs pour le même modèle, mais le verre utilisé est différent, la version bleue » restitue mieux la couleur naturelle. Point négatif elles tiennent correctement sur une tête droite, mais lorsqu’on se baisse à 90 °, elles peuvent tomber. Ce problème disparaît avec un chapeau, car le tissu bloque les broches derrière les oreilles. Au niveau durabilité, une partie en métal s’est enlevée, mais c’est uniquement lunettes de soleil – La cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle en emporté un sac Zip acheté au supermarché pour mettre toutes mes petites affaires, la mauvaise affaire ! Il a terminé en lambeau, pas assez solide, la languette à craquer. J’ai trouvé une solution de remplacement à Saint-Jean-pied-de-port, un sac Ultra Light Mesh Stuff Sea To Summit Taille XS 4 litres, pour huit euros. Pesé 9 grammes, très joli c’est une toile de nylon noir. Non étanche, ça laisse passer l’air et les miettes de pain. On peut voir ce qu’il y a dedans. J’en suis très satisfait, quoi qu’un poil fragile, quelques microtrous dans la toile. Pour moi, les sacs Zip pour transporter du matériel c’est finis ! Et pour la nourriture dans d’autres conditions, j’envisagerai des modèles sans ne pas porter de nourriture, j’achetais et mangeais sur place. C’est assez facile vu le nombre de cafés, de restaurants et d’épiceries attention toutefois en France les épiceries ferment entre midi et deux/l’après-midi. Avoir une cuillère/fourchette titane m’a été très utile, agréable en bouche, solide. Pas de réchaud ou de popote nécessaire. Dans mon cas je ne bois ni café, ni thé, juste de l’eau. J’essayais d’acheter des fruits, des tranches de melons et de pastèques attention un melon dans son sac, c’est pire qu’un boulet de canon. Les fruits c’est gorgé d’eau et ça pèse lourd, ça se mange sur est une belle expérience culinaire, j’ai goûté toutes les traditions locales ! Première question dans les offices de tourisme espagnol Où se trouve la meilleure panadería boulangerie. Une de mes folies d’un jour est d’avoir grimpé le redoutable Col de Roncevaux avec un gâteau basque ! J’avais rêvé d’en manger toute la nuit, efficace pour se motiver à monter !Saint Jean Pied de Port, avant de gravir le redouté Col de Roncevaux mon gâteau basque dans le sac.Trousse de toiletteAu départ je suis parti avec une petite fiole de shampoing liquide, je me suis vite aperçu que ce n’était pas une bonne idée. Le savon solide fonctionne mieux pour un ratio poids/encombrement/polyvalence bien meilleur. Finalement, je n’ai plus rien transporté puisqu’on trouve ici ou là dans les auberges du savon pour se laver et laver ses vêtements. À refaire, je prendrai un bout de savon d’Alep biologique 20 grammes dans un petit sachet plastique pour éviter après la douche que ça colle partout. J’ai lu qu’on pouvait l’utiliser en dentifrice, mais je n’ai jamais essayé. Voilà une des leçons que j’ai apprise et que je vais appliquer dans mon quotidien, je n’ai pas forcément besoin d’un savon liquide pour me savonner sous la douche… Et si j’achète un gros blocs de savon d’Alep d’excellente qualité, il me servira autant chez moi que lorsque je vais serviette est un petit rectangle de microfibre, mesuré 36x31cm, découpé au ciseau sans trop réfléchir. Suffisant pour s’essuyer les cheveux, les épaules et les parties intimes. On remet son t-shirt et hop c’est bon ! Ça sèche en toute condition, en une nuit. Il faut éviter de se laver le matin, car mouillée elle pèse davantage. À refaire je trouve que ça manque de polyvalence. J’ai chez moi un bandana Buff synthétique pesé 35 grammes, mais je crains que la double épaisseur soit difficile à sécher. Pourquoi pas utiliser mon drap de soie comme serviette ? Mais je doute que cela retienne l’eau. La meilleure solution serait peut-être un plus long rectangle, dans une matière plus extensible que la microfibre, pour servir aussi comme tour de tête/bandana/garrot…Pour les hommes qui veulent se raser, prendre seulement la tête d’un rasoir manuel fonctionne très bien voir photo. Ça pèse 3 grammes et on pourrait même croire que c’est conçu pour ! Faire mousser le savon le sac que j’ai acheté Ultra Light Mesh Stuff Sea To Summit pourrait servir à faire mousser…. C’était mon petit luxe. Normalement, je me passe de rasoir dans des voyages plus courts. J’aime l’idée d’avoir le moins d’objets possible, quitte à avoir des objets plus lourd et plus durable, plutôt qu’une ribambelle de petits objets légers. »Ma trousse de toilette minimaliste brosse à dents, serviette, tête de rasoir.La brosse à dents, coupée en deux et taillée à l’Opinel… Utilisée sans dentifrice, ça donne la sensation d’avoir les dents propres, elles sont lisses en tout cas. C’est assez étrange en bouche, mais ça passe avec un peu d’eau. À refaire, pourquoi ne pas s’en passer simplement ? En adoptant du même coup une alimentation qui ne pose pas de problème dentaire. Pas sûr. Pour embrasser vaut mieux avoir la bouche propre. Je dois dire que j’ai apprécié retrouver en rentrant ma brosse à dents électrique quel confort moderne ! et mon dentifrice à la menthe biologique sans cinq pansements que j’avais pris m’ont été utiles en prévention des frottements, mais à refaire je n’en prendrai pas. Je pense désormais qu’il est bien meilleur d’utiliser une crème anti-frottement type Nok plutôt qu’un pansement pour prévenir et soulager un frottement. Concernant les blessures, sur Compostelle et compte tenu du niveau d’engagement relativement bas, ça ne me semble pas nécessaire. J’ai en tête que généralement dans chaque maison, dans chaque village, dans chaque auberge, il y a tout » le nécessaire à pharmacie en cas de pépin inhabituel. J’utilise très rarement des médicaments aspirine… chez moi, pas ressenti le besoin d’en seule paire de boules quies en cire naturelle, ça fait le boulot, mais ce n’est pas très propre à la longue ! J’ai acheté en rentrant une paire de boule quies réutilisable en silicone, à voir. En tout cas, ça m’a été indispensable pour dormir tranquillement dans les dortoirs. La loterie des lits m’a fait coucher à côté de sacrés phénomènes ! Des machines à vapeur, des aigus, des graves…Pour les mouchoirs, pas la peine de se trimballer un rouleau de papier toilette. Une petite serviette récupérée de temps en temps dans les toilettes ou sur la table d’un restaurant suffit. Pour se moucher, il y a l’option de se boucher une narine et de souffler dans l’autre. Aussi, on trouve toujours quelques grosses feuilles sur le chemin ou de l’eau pour se laver les le Tea Tree, j’avais apporté un flacon en verre ! au début. C’est une huile essentielle à tout faire, un basique, utile pour désinfecter, contre les mycoses, les piqûres… Seulement une fois vide, je m’en suis vite débarrassé sans jamais ressentir un manque par la suite. Je n’avais pas de désinfectant, je n’en ai pas eu besoin. Avec tous ces villages traversés, j’aurais très vite trouvé une solution en cas de que j’ai rajoutés chemin faisantUne coquille Saint-Jacques. Au départ, j’avais l’idée de récupérer cette coquille au bord de l’océan à Fisterra comme le veut la tradition, en effet au moyen âge, elle était ramenée en signe de pèlerinage accompli. Aujourd’hui, c’est devenu un symbole pour reconnaître le pèlerin. Avec mon petit chargement et pour me sentir bien identifié, j’ai accepté de la part d’une gentille dame à Saugues Jeanine pour ceux qui la connaissent, une grosse coquille creuse que j’ai nouée à mon 45 grammes en petit médaillon remis à la bénédiction des pèlerins dans la cathédrale du Puy-En-Velay et une flèche jaune faite à la main que j’ai épinglée sur la sangle de mon sac, 2/3 crèmes, pesées au total 131 grammes en arrivant. Une crème solaire achetée au début du voyage alors que ma peau était encore très blanche, j’aurais pu m’en passer à la fin. Une crème NOK achetée une semaine plus tard, lorsque je n’avais plus de pansements, elle m’a été extrêmement utile sur tout le voyage. Enfin, une crème Dr Scholl à la fin de mon voyage, avec un paquet d’Uvex à l’intérieur, contre l’assèchement des talons problème que j’ai indiqué en parlant des sandales, j’ai hésité à acheter une pommade vaseline, ce que j’ai fait en rentrant et qui marche très bien pour assouplir le que je n’ai pas pris non exhaustifBâton de randonnée Dans d’autres conditions, en montagne, avec un très gros chargement, une tarp à monter… Peut-être. Mais, avec un petit sac, sur ce trajet, je pense que ça peut se justifier pour une chose se protéger et se sentir plus à l’aise face aux gros chiens pas toujours sympathiques que l’on croise. Une solution contre les chiens consiste à ramasser une solide branche et un gros caillou dès qu’on se sent menacé. De mon expérience, j’essaye de ne pas provoquer le chien, je ne le regarde pas et passe le plus loin possible. S’il se fait trop violent, je prends une grosse voix en criant couché !!! » et en essayant de dégager de la confiance. J’observe aussi — au cas où — si je peux grimper à un poteau électrique, un arbre…Pinces à linge Sur une corde, le linge tient tout seul ; en cas de vent violent, souvent dans les auberges dès qu’il y a une corde à linge il y a des pinces qui Épingle à nourrice, fil et aiguille je n’ai pas ressenti le besoin sur On croise sans arrêt des villages, des pharmacies, électrique, multiprise, bûches c’est le best of de ce que j’ai vu.ConclusionEn améliorant, je pense que je pourrais m’alléger d’un bon kilo ! Comment ? Un sac à dos fait maison dans les 100 grammes, un matelas de sol en mousse, un sac de couchage adapté à la saison, une trousse de toilette réduite, un smartphone moins lourd, un câble USB 10cm ; des petites optimisations, comme ci comme ça, à droite à tous les cas, j’ai absolument adoré ces 1800 km avec mon sac actuel ! Il ne s’est pas fait sentir désagréable une seule seconde, je me suis senti beaucoup plus en confiance qu’avec un lourd chargement il m’est arrivé d’échanger mon sac quelques kilomètres pour aider des pèlerins en souffrance, ce qui m’a permis de me rendre compte de ce que ça fait. Mes appuis dans les cailloux, ma stabilité, mon endurance, ma capacité à courir si nécessaire, tout cela a été renforcé grâce à un sac léger ! J’ai pu m’asseoir sur des bancs sans devoir l’enlever, rentrer dans des églises comme avec un sac à main, la caissière d’un supermarché où les pèlerins étaient invités à déposer leur sac à l’entrée n’a même pas pensé me le signifier. Sans arrêt, de petites choses. Et enfin, pour ne pas me surcharger au fur et à mesure, j’ai eu régulièrement des moments d’inventaire où tous les papiers, tickets, brochures, cartes de visite, babioles que je n’avais pas réussi à refuser en amont se retrouvaient photographiés, donnés ou recyclés. Ne surtout pas s’encombrer d’objets inutiles, garder la même aspiration tout au long du trajet et plus tard dans la vie. Rester léger. »Ma dernière nuit seul à la belle étoile sur le parvis de la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, de votre lecture ! N’hésitez pas à partager mon récit à vos amis ou sur les réseaux sociaux pour leur donner envie de pèleriner, sur les chemins de Compostelle ou ailleurs !.Vous pouvez me suivre sur Facebook, Linkedin et Instagram afin de rester informé de mes prochaines marches la suite de ce chemin en quelque sorte.
Lacoquille Saint-Jacques voit sa teneur nutritionnelle varier en fonction de la présence du corail. Zones de pêche. La Coquille Saint-Jacques est pêchée dans les zones suivantes : Manche et mers celtiques, Golfe de Gascogne. Découvrir la carte. Conseils de pro. La coquille Saint-Jacques n'est pas réservée aux repas de fin d'année, on la trouve sur les étals

Bronze Poli 13 x 12 cm 2 axes filetés Description Caractéristiques Laisser un avis Coquille Saint Jacques en bronze poli C’est la coquille emblématique du Chemin de Compostelle ! Vous la trouverez au sol dans les différentes villes traversées en Espagne, et aussi en France, comme à Cahors par exemple. C’est également le signe de reconnaissance des gîtes amis sur le chemin du Puy. Cette coquille en bronze poli est fabriquée en Espagne. Dimensions 13 X 12 cm, axes filetés 10 cm, environ 675 g Cette coquille, prévue pour être positionnée au sol en extérieur dans des conditions météo difficiles, avec un trafic piéton ou routier important, peut aussi être scellée verticalement sur un mur. Ou simplement présentée sur un meuble, donc sans scellement. Un merveilleux cadeau pour un ou une pèlerine accomplie. Poids 680 grammes Hauteur 12 cm Largeur 13 cm Profondeur Axe fileté de 10 cm 10 autres articles dans la même catégorie Aperçu Magnet Saint Jacques de Compostelle Magnet en céramique fabriqué manuellement par un artisan. Et représentant la flèche et la coquille jaunes du Chemin de Compostelle en Espagne Camino Francés.Au dos, un aimant permet de maintenir efficacement ce magnet sur toutes les surfaces en métal, Frigidaire, congélateur, unité centrale d'ordinateur, etc. 3,90 € Aperçu Magnet Saint Jacques de Compostelle Magnet en céramique fabriqué manuellement par un artisan. Et représentant la flèche et la coquille jaunes du Chemin de Compostelle en Espagne Camino Francés.Au dos, un aimant permet de maintenir efficacement ce magnet sur toutes les surfaces en métal, Frigidaire, congélateur, Unité centrale d'ordinateur, etc. 3,90 € Aperçu Magnet Saint Jacques de Compostelle Magnet en céramique fabriqué manuellement par un artisan. Et représentant la flèche et la coquille jaunes du Chemin de Compostelle en Espagne Camino Francés.Au dos, un aimant permet de maintenir efficacement ce magnet sur toutes les surfaces en métal, Frigidaire, congélateur, Unité centrale d'ordinateur, etc. 3,90 € Aperçu Magnet 7 coquille sans bordure jaune Magnet en céramique fabriqué manuellement par un artisan. Et représentant la coquille jaune du Chemin de Compostelle en dos, un aimant permet de maintenir efficacement ce magnet sur toutes les surfaces en métal, Frigidaire, congélateur, Unité centrale d'ordinateur, etc. 4,50 € Aperçu Magnet coquille avec bordure jaune Magnet en céramique fabriqué manuellement par un artisan. Et représentant la coquille du Chemin de Compostelle en dos, un aimant permet de maintenir efficacement ce magnet sur toutes les surfaces en métal, Frigidaire, congélateur, Unité centrale d'ordinateur, etc. 4,50 € Les clients qui ont acheté ce produit ont également acheté...

Laprière du Pèlerin de Compostelle. Pèlerin, partout s'en va mon message, Pas de parole mais des pas et des sentiers silencieux Je suis sorti de ma coquille, J'ai parcouru la terre Désormais je sors ma coquille elle est la preuve que je suis devenu un vrai pélerin de Saint Jacques! Saint Jacques, Apôtre, donne-moi de continuer le Chemin. Amen Anne Céline.

Le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle est lié à la vie de Saint Jacques et à la découverte de son tombeau. Après la mort de Jésus, Jacques fils de Zébédée dit aussi Jacques le Majeur, parti évangéliser la péninsule ibérique. De retour à Jérusalem, l'apôtre se fit prendre par le Roi Hérode. Il est martyrisé et tué. Ses compagnons récupérèrent sa dépouille et allèrent l'enterrer en Galice, au nord ouest de l'Espagne, dans le plus grand secret. Deux légendes racontent la découverte du tombeau. Selon la première, c'est un ermite qui aurait eu la révélation du lieu du tombeau en 1077. L'autre version, relate que c'est Charlemagne qui aurait reçu l'ordre d'aller libérer le tombeau de Saint Jacques alors que le territoire est pris par les Maures. Son épopée est alors ponctuée de combats dont la défaite au col de Roncevaux lors de son retour. Les deux légendes s'accordent sur la façon dont le chemin aurait été révélé. L'apôtre Jacques aurait tracé une route en faisant briller les étoiles, tel une voie lactée, conduisant miraculeusement les deux pieux héros à son tombeau. Le chemin de Saint Jacques est tracé. Une cathédrale romane fut construite sur le lieu saint pour recueillir les reliques, et sera ensuite agrandit de bâtisses d'art gothique et baroque. Le pèlerinage prit de l'ampleur au 11ème siècle avec la Reconquista. Oublié au 19ème siècle, il est de nos jours l'un des plus fréquentés de la chrétienté occidentale, au même titre que les pèlerinages à Jérusalem. Les routes qui mènent à la ville sainte de la péninsule ibérique sont très nombreuses et s’étendent sur des milliers de kilomètres depuis l’extrémité de l’Europe de l’est Pologne, Bulgarie…. Elles se regroupent notamment dans le sud ouest de la France pour converger vers le tombeau du Saint évangélisateur. Les quatre principaux chemins parcourant la France se rassemblent dans les villes de Tours, Vézelay, le Puy-en-Velay et Arles. Ces chemins existent depuis plus de 1000 ans en étant marqués sur le plan matériel par l’archéologie, l’histoire culturelle et artistique mais aussi sur le plan immatériel avec des croyances, des rites, des légendes et des traditions que l’on découvre au fil des kilomètres. Autrefois principalement religieux, le parcours des chemins de Saint Jacques de Compostelle dépasse désormais la repentance chrétienne. Nouveaux noms au pèlerinage, on pourrait quasiment parler de trek ou de trail pour cette génération de randonneurs dont l’objectif est de découvrir un patrimoine, d’aller à la rencontre de l’autre et de soi. Le chemin de Saint Jacques » ayant été classé premier itinéraire culturel européen. Il n’est pas rare de croiser des groupes d’amis qui se donnent rendez-vous chaque année pour couvrir une étape durant une semaine de vacances… et qui se donnent rendez-vous pour continuer l’année d’après. Que l’on couvre vingts kilomètres ou une centaine de kilomètres en quelques semaines, le fait de partir à pieds avec son seul sac à dos et un bâton procure un immense bonheur aux pèlerins. A chacun sa foi, à chacun ses raisons, à chacun ses ampoules plantaires. Le point commun entre tous ses marcheurs reste la fierté du parcours accompli, aussi bien physique que spirituel. Ainsi, on nous demande souvent un bijou qui puisse garder en mémoire cette belle histoire. Les bijoux de cette catégorie sont issus des traditions des régions, villes et villages qui font étapes pour les pèlerins sur les chemins de Compostelle. L'emblème du pélerin la coquille Saint Jacques Le coquillage est lié à l’apôtre Jacques car ce dernier aurait sauvé un jeune homme de la noyade, le jour de ses noces, qui serait ressorti de l’eau couvert de coquilles. Depuis le Moyen-Age, les pèlerins arborent cette coquille, dite Saint Jacques, et se placent sous la protection du Saint, en la cousant sur leur sac, leur chapeau, leur manteau. Elle est signe d’accomplissement, de fécondité et de grâce. Depuis, nombreux sont les miracles de guérison et légendes entretenus du simple fait de toucher une coquille rapportée par un pèlerin. La coquille Saint Jacques est devenue l’emblème de Saint Jacques de Compostelle et on la trouve en art figuratif tout au long des chemins sculptée dans la pierre des églises, façonnée en bronze sur des trottoirs, dessinée sur les portes des auberges hospitalières ou des bornes kilométriques… Notre collection présente deux types de coquilles la classique aux bords bien élargis et celle dite de Vézelay », véritable carrefour de routes en Bourgogne, d’un art plus stylisé et épuré. Ces coquilles connaissent un grand succès car elles se rattachent directement au chemin parcouru sans connotation religieuse directe. Les croix avec coquille Saint Jacques Certains croyants plaçant leur pèlerinage sous le signe de la foi aiment que le symbole de la coquille Saint Jacques soit apposé sur une croix catholique. Ainsi, la croix occitane, de la région traversée par de nombreuses routes, peut être décorée d’une petite coquille en son centre. On parle aussi directement de croix Saint Jacques » pour désigner la croix dont les extrémités horizontales se terminent en fleur de lys, avec la coquille à l’intersection de ses branches. On retrouve cette croix dans des églises, notamment à La Salvetat-sur-Agout, petite cité fortifiée médiévale, sur le chemin qui va de Arles à Castres. A l’esthétique plus conquérante, la croix de l’épée Saint Jacques avec sa pointe aiguisée comme une lame, rappelle l’image chevaleresque du Saint apôtre. L’iconographie de Saint Jacques le Majeur combine effectivement les trois types » l’apôtre, le pèlerin et le chevalier qui répondraient à la triple dimension religieuse, populaire et politique de son culte. Le pèlerin n’hésite pas à monter à cheval et à brandir son bâton ou son épée, selon les représentations pour chasser les infidèles et les démons. La représentation du chevalier est très en vogue au Moyen-Age et cette image apparaît dès 1230 dans le cloître de la cathédrale de Compostelle. Les autres symboles des pelerins Les chemins de Saint Jacques sont jalonnés de lieux importants, villes, cités ou villages de départ ou d’étape. Il existe des croix spécifiques à ces villes comme la croix de Cordes-sur-ciel ou la croix de Conques. Sur la route du Puy-en-Velay, Conques est une étape primordiale dans la belle région de l’Aveyron. Elle y abrite la basilique Sainte-Foy de Conques datant du XIème siècle et qui est depuis ce temps un sanctuaire pour les pèlerins, en conservant les reliques de sainte Foy. Ces reliques sont placées dans une petite statuette assise sur un trône doré, que l’on appelle Trésor. La croix de Conques est un symbole fort pour les pèlerins et randonneurs qui auraient été marqués par leur passage à Conques. Pour continuer sur Conques, nous avons représenté le visage du Trésor, sainte Foy, en pendentif. On peut reprendre également le simple motif de la ville de Conques sans ajouter la longue terminaison de la croix catholique. Enfin, la représentation du Curieux » de Conques est une idée originale. Pour ceux qui auraient trouvé ce personnage sculpté dans le tympan roman du Jugement dernier de la façade de la basilique, l’un des plus beaux de France, ce pendentif peut être une connotation amusante et personnelle de leur chemin. La via Lemovicenzi » de Vézelay à Saint Palais est un chemin très emprunté. A Vézelay, juchée sur une colline, la ville peut s’enorgueillir d’un passé prestigieux. Sa basilique domine les toits de la ville. On y rend un culte à sainte Marie Madeleine. Même si les traces physiques du pèlerinage galicien sont rares seules quelques coquilles sont gravées, Vézelay n’en est pas moins une étape essentielle. Sur la même route, après avoir traversé le Massif Central, les pèlerins arrivent à Rocamadour. Bâti au cœur de la falaise, son nom provient du saint Amadour dont on découvra le corps en creusant la roche. Dotée de plusieurs chapelles perchées sur ce roc, on y sanctifie la Vierge Noire souvent appelée en aide par les marins désespérés. Le Sportelle est l’insigne que les pèlerins de Notre-Dame-de Rocamadour accrochent sur eux. Il représente cette vierge noire. Enfin, pour encore plus de singularité et pour personnaliser votre souvenir, n’hésitez pas à mélanger les symboles sur une épingle… avec pourquoi pas un petit randonneur ?

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Cemollusque bien connu pour le met appelé coquille Saint-Jacques, qui est une petite casserole composée de Saint-Jacques, de pommes de terre et de fromage, entre autres. On en retrouve de différentes couleurs ; rose, rouge, blanche ou jaune. Elle mesure entre 9 et 15 centimètres pour un poids d’environ 115 grammes.
Voicicomment utiliser la coquille Saint-Jacques pour dynamiser et purifier : De cette manière, le taux vibratoire d’ une plante malade ou en mauvais état peut passer de 5.000 UB à 8.000 UB en seulement quelques heures. Son état s améliorera au cours des quelques jours suivants. Au jardin: Si une de vos plantes est en mauvais état WLi36o. 374 109 133 123 92 253 186 140 21

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