LaBible dit : "Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement" (EcclĂ©siaste 7.8). C’est une grĂące que de bien dĂ©buter votre vie chrĂ©tienne, mais n'oubliez pas de tenir ferme en Christ jusqu’au bout. Une priĂšre pour aujourd'hui Seigneur, tu ne mĂ©prises pas les petits commencements et tu n'Ă©teins pas le lumignon qui fume. Aussi
Ce dictionnaire contient 59 citations et pensĂ©es d'auteurs cĂ©lĂšbres français ou d'auteurs Ă©trangers sur le mot commencement. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur commencement issus des quatre coins du monde Le grain qui pourrit pourrait dire Je meurs. C'est le commencement de sa vie multipliĂ©e. Alexandre Weill ; Les glanes d'esprit 1874 Comme le livre, l'homme a deux pages blanches au commencement et Ă  la fin. L'enfance et la vieillesse. Alexandre Weill ; Le petit trĂ©sor d'esprit 1874 Gare aux commencements ! ils dĂ©cident de tout le reste. Henri-FrĂ©dĂ©ric Amiel ; Journal intime, le 25 mars 1868. On dit qu'on ne voudrait pas recommencer sa vie, et on tient Ă  la continuer. Quelle inconsĂ©quence ! On sait pourtant que le meilleur est au commencement. Diane de Beausacq ; Les pensĂ©es et maximes de la vie 1883 En toute chose, il faut soigner ses commencements, tout le reste en dĂ©pend. Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 L'indĂ©cision est une grande flatteuse des amours-propres tant qu'on n'entreprend que d'une façon provisoire, notre vanitĂ© a derriĂšre elle une porte ouverte ; nous pouvons toujours abandonner ce commencement malheureux sous le prĂ©texte honnĂȘte que nous avons changĂ© d'avis. Antonin Rondelet ; Les mĂ©moires d'un Homme du monde 1861 Le siĂšcle est avancĂ©, et pourtant chacun commence par le commencement. Johann Wolfgang von Goethe ; Les maximes et rĂ©flexions 1749-1832 Les Ăąmes incertaines n'ont que des demi-volontĂ©s et des commencements, de pĂąles lueurs de vertu. Victor Cherbuliez ; La vocation du comte Ghislain 1888 Le commencement est la moitiĂ© de tout. Pythagore ; Les fragments - VIe s. av. Parmi les gens qui ont eu de petits commencements, les uns rĂ©pudient leur passĂ© et tĂąchent de l'oublier ; les autres prennent un plaisir extrĂȘme Ă  le rappeler. Victor Cherbuliez ; Les amours fragiles 1880 L'estime est le commencement de l'amour pour les cƓurs bien placĂ©s. Pierre-Jules Stahl ; Le voyage d'un Ă©tudiant 1861 Le commencement du bonheur, c'est d'espĂ©rer ce qu'on dĂ©sire. Robert Mauzi ; L'idĂ©e de bonheur dans la littĂ©rature française 1960 Du commencement on peut augurer la fin. Quintilien ; De l'institution oratoire, V - env. 90 ap. L'excuse de l'infidĂ©litĂ©, c'est qu'il n'y a rien d'aussi agrĂ©able que les commencements amoureux. Édouard Herriot ; Les notes, pensĂ©es et maximes 1961 Le mortel qu'un dieu daigne conduire voit toujours un commencement prospĂšre couronnĂ© d'une fin glorieuse. Pindare ; Les odes pythiques - Ve s. av. Un commencement d'affection n'est que le regret d'avoir mal fait. Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un pingouin 1841 Souvent le paradoxe est le commencement d'une vĂ©ritĂ©. Pierre Choderlos de Laclos ; De l'Ă©ducation des femmes 1783 À chose faite, il faut bien qu'il y ait commencement. Nicolas Machiavel ; L'histoire de Florence 1521-1525 En amour, s'il n'y a que les commencements qui soient charmants, alors je ne m'Ă©tonne pas qu'on trouve du plaisir Ă  recommencer si souvent ! Charles-Joseph de Ligne ; Mes Ă©carts ou ma tĂȘte en libertĂ© 1796 La fin de la jeunesse n'est pas la fin des illusions. C'en est le commencement. Illusion qu'on ne peut rien contre le monde, qu'il est le plus fort, que la sagesse consiste Ă  se coucher devant lui comme un chien, moyennant quoi il consent Ă  vous donner la pĂątĂ©e. Jean Dutourd ; Henri ou l'Ă©ducation nationale 1983 Les commencements de l'amour se situent toujours en dehors du monde. Lorsque deux personnes se dĂ©couvrent, il se passe quelques jours pendant lesquels elles vivent dans une sorte d'absolu, de paradis solitaire oĂč nul ne vient les dĂ©ranger. C'est aprĂšs, passĂ© les premiĂšres dĂ©couvertes, quand l'amour s'installe, avec son intendance, c'est-Ă -dire avec tous ses amĂ©nagements matĂ©riels, les rendez-vous, les escapades, les lieux secrets oĂč l'on se rencontre, les camouflages, les ajustements d'heures, etc., que le monde se remet Ă  peser. Jean Dutourd ; Les Ɠuvres romanesques 1979 Au commencement de la vie, l'homme est tellement gonflĂ© d'existence, qu'il la rĂ©pand de tous cĂŽtĂ©s, il voudrait avoir autant d'amis qu'il y a d'hommes sur terre, il ne pense qu'Ă  Ă©tendre ses relations, il veut connaĂźtre et ĂȘtre connu. Alphonse Karr ; Une heure trop tard 1833 Prudence est commencement de sagesse. Pierre-Jules Stahl ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions diverses 1841 L'enfance est le commencement de l'humanitĂ©. Henri Lacordaire ; ConfĂ©rence de Notre-Dame de Paris, 17 1835 Rien de grand n'a jamais eu de grands commencements. Laure Conan ; À l'Ɠuvre et Ă  l'Ă©preuve 1891 Les commencements vigoureux rĂ©ussissent quelquefois, mais la suite n'y rĂ©pond pas. Etienne François de Vernage ; Nouvelles rĂ©flexions morales et politiques 1696 Le dĂ©but, chose Ă©trange, est les trois-quarts de l'Ɠuvre. L'impression premiĂšre est une obsession ; on ne rĂ©pare guĂšre une fausse manƓuvre ; qu'est un commencement ? Une imprĂ©gnation. Henri-FrĂ©dĂ©ric Amiel ; Journal intime, le 16 octobre 1872. Mille commencements ne font pas une histoire ; on n'aboutit Ă  rien sans se continuer. Henri-FrĂ©dĂ©ric Amiel ; Journal intime, le 29 aoĂ»t 1872. Quand le commencement d'une journĂ©e est bon, d'ordinaire la fin n'est pas mauvaise. Nicolas Machiavel ; L'entremetteuse maladroite 1513 ConnaĂźtre son mal est le commencement de la guĂ©rison. Fernando de Rojas ; La CĂ©lestine - XVIe siĂšcle.
@AlibabaRDC @BoriveM @fatshi13 @Presidence_RDC Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement (EcclĂ©siaste 7:8). Se fĂ©liciter d'avoir menĂ© un projet Ă  terme, c'est de bonne guerre”
Chapitre 7 Le caractĂšre de plus en plus proverbial des chapitres qui suivent nous oblige Ă  les considĂ©rer d’une maniĂšre beaucoup plus dĂ©taillĂ©e. Ce chapitre introduit un nouveau sujet que l’on pourrait intituler La conduite de la sagesse dans un monde tel que le pĂ©chĂ© l’a fait, c’est-Ă -dire au milieu de ce qui n’est que vanitĂ©, douleur et folie. Dans les v. 1-9, nous voyons qu’il y a dans ce monde des choses qui valent mieux que d’autres. MalgrĂ© tout le dĂ©sordre et la ruine le sage s’appliquera Ă  les rechercher et y trouvera son profit. Nous avons dĂ©jĂ  constatĂ© une pensĂ©e semblable au chap. 49-14. Ici les choses profitables sont beaucoup plus accentuĂ©es et se trouvent en opposition directe avec ce que le monde choisit ou prĂ©fĂšre. Le sage se trouve nĂ©cessairement isolĂ© dans un monde oĂč rĂšgne la mort, fruit du pĂ©chĂ©. Mais cette scĂšne elle-mĂȘme lui offre des choses meilleures. Elles sont au nombre de sept, chiffre des choses complĂštes. 1° Mieux vaut une bonne renommĂ©e que le bon parfum». En Prov. 221, la bonne renommĂ©e parmi les hommes vaut mieux que de grandes richesses; ici elle est considĂ©rĂ©e des yeux de Dieu et vaut mieux devant Lui que l’huile parfumĂ©e dont Ă©taient oints les sacrificateurs pour accomplir leur service Ex. 3023-33. C’est par lĂ  que commence l’activitĂ© du sage. 2° Et le jour de la mort que le jour de la naissance». Cette pensĂ©e fait suite au n° 1. Arriver au jour de la mort ayant rĂ©alisĂ© une rĂ©elle consĂ©cration Ă  Dieu vaut mieux que l’entrĂ©e dans le monde. Deux fois, dans la vie du sage, cette derniĂšre lui avait fait dĂ©sirer de n’ĂȘtre jamais nĂ© 43; 64, 5. 3° Mieux vaut aller dans la maison de deuil, que d’aller dans la maison de festin, en ce que lĂ  est la fin de tout homme; et le vivant prend cela Ă  cƓur». Dans ce monde oĂč la mort domine, la maison oĂč le deuil est entrĂ© vaut mieux que celle oĂč rĂšgne la joie. Il convient au sage de frĂ©quenter la premiĂšre, car il s’y trouve en prĂ©sence de la rĂ©alitĂ©, de la fin de tout homme, consĂ©quence du pĂ©chĂ© qui rĂšgne dans le monde. Le vivant prend cela Ă  cƓur; il voit oĂč aboutit tout le travail de l’homme sous le soleil; il ne nourrit pas des espoirs et des projets que la mort peut anĂ©antir. 4° Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cƓur est rendu meilleur par la tristesse du visage. Le cƓur des sages est dans la maison de deuil, mais le cƓur des sots, dans la maison de joie». Assister au chagrin d’autrui, voir les larmes couler, rend le cƓur meilleur, le dispose Ă  la sympathie, le pousse Ă  offrir des consolations. Il en est de mĂȘme, non seulement pour celui qui voit souffrir, mais aussi pour celui qui souffre. C’est par la tristesse du visage que Dieu agit sur le cƓur de l’homme pour lui faire trouver des choses meilleures. DisposĂ© ainsi, le cƓur des sages est dans la maison de deuil; c’est le lieu oĂč les affections peuvent ĂȘtre en exercice. Le cƓur des sots ne connaĂźt rien de ces bĂ©nĂ©dictions; la joie d’un moment leur suffit. Qu’en restera-t-il? N’est-ce pas le texte mĂȘme de l’EcclĂ©siaste? Celui qui mĂšne le deuil est estimĂ© bienheureux par le Seigneur, car il sera consolĂ© Matt. 54; et, pour le chrĂ©tien une bĂ©nĂ©diction descend sur lui de la part du Dieu de toute consolation, et cette consolation est Ă©ternelle 2 Thess. 216. 5° Mieux vaut Ă©couter la rĂ©prĂ©hension du sage, que d’écouter la chanson des sots. Car comme le bruit des Ă©pines sous la marmite, ainsi est le rire du sot. Cela aussi est vanité». Les sages profitent des expĂ©riences qu’ils ont faites, pour conduire leur prochain dans le droit chemin. Ils ont acquis l’autoritĂ© pour reprendre et redresser. Il vaut mieux les Ă©couter et en faire son profit que d’écouter la chanson des sots sons agrĂ©ables Ă  l’oreille, mais qui n’ont pas plus de sens que ceux qui les Ă©mettent. Le rire du sot ne dure pas; il s’éteint bien vite comme un feu d’épines sous la marmite; il ne bruit et ne flambe qu’un instant. AprĂšs, tout retombe dans le silence de la mort. Cela aussi est vanitĂ©. 6° Certainement, l’oppression rend insensĂ© le sage, et le don ruine le cƓur. Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement». Il y a pour le sage deux dangers dans ce monde. D’abord l’oppression qui le rend insensĂ© en le poussant Ă  la rĂ©volte, quand il voit toutes les injustices qui se commettent sous le soleil cf. 41-3. Ensuite, danger plus grand encore, le don par lequel le cƓur se laisse corrompre et pousser aux pires actions. Tels sont du reste toujours les deux moyens employĂ©s par Satan pour perdre les hommes la violence et la corruption ou la ruse. C’est pourquoi la fin vaut mieux que le commencement. Un cƓur qui a eu affaire au mal sans colĂšre et sans rĂ©volte, qui a refusĂ© les prĂ©sents et ne s’est pas laissĂ© sĂ©duire, arrive vainqueur au bout de l’épreuve et telle Ă©tait la fin que Dieu voulait produire1. 1 Telle est du moins l’explication de ce passage difficile que nous soumettons au lecteur chrĂ©tien. 7° Mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. Ne te hĂąte pas en ton esprit pour t’irriter, car l’irritation repose dans le sein des sots». Dans toutes ces Ă©preuves, le sage a appris la patience; il ne s’est pas Ă©levĂ© devant le mal et contre lui. La patience est toujours humble, douce, paisible; elle sait souffrir; elle atteint les choses promises HĂ©breux 615. La patience est le caractĂšre mĂȘme du Christ. Celui qui est patient ne se hĂąte ni ne s’irrite. Merveilleux tableau de la vie du sage au milieu de circonstances, fruit du pĂ©chĂ©, et qui sont toutes faites pour provoquer sa colĂšre, l’irriter ou le sĂ©duire. Il traverse un monde dont il connaĂźt bien le caractĂšre, n’y attend que souffrance, mais en est victorieux en suivant des principes diamĂ©tralement opposĂ©s Ă  tout ce qui dirige les hommes. v. 10-12. Il n’est pas sage de dire que le temps passĂ© Ă©tait meilleur que le prĂ©sent, chose que tous les hommes non pas les sages sont toujours portĂ©s Ă  penser. Dire cela n’est pas la sagesse, car elle a un jugement clair sur l’état du monde, et ce serait en contradiction avec tout ce que le PrĂ©dicateur nous a appris quand il a prononcĂ© le terrible mot Vanité» sur tout ce qui est sous le soleil depuis la chute. Si tout est perdu et corrompu, il reste une chose aussi bonne qu’un hĂ©ritage, la possession de la pensĂ©e divine. Elle est profitable; elle met Ă  l’abri, de la mĂȘme maniĂšre que, dans l’ordre des choses humaines, les richesses mettent Ă  l’abri. Elle est, de fait, la seule permanente richesse. Bien plus, elle est une source de vie pour celui qui la possĂšde. Combien plus nous, chrĂ©tiens, pouvons-nous dire La sagesse fait vivre celui qui la possĂšde», nous qui possĂ©dons Christ, la sagesse de Dieu I Cor. 124. v. 13, 14. ConsidĂšre l’Ɠuvre de Dieu, car qui peut redresser ce qu’il a tordu? Au jour du bien-ĂȘtre, jouis du bien-ĂȘtre, et, au jour de l’adversitĂ©, prends garde; car Dieu a placĂ© l’un vis-Ă -vis de l’autre, afin que l’homme ne trouve rien de ce qui sera aprĂšs lui». Le sage continue Ă  se mouvoir au milieu d’un monde gĂątĂ© par le pĂ©chĂ©. Il y rencontre l’Ɠuvre de Dieu et le rĂ©sultat du mal, qui ne peut ĂȘtre redressĂ© et oĂč les choses sont tordues par le pĂ©chĂ© 115. Mais ces choses tordues, Dieu les laisse subsister et en fait usage. Il a mis l’un vis-Ă -vis de l’autre le jour du bien-ĂȘtre dont l’homme est invitĂ© Ă  jouir et le jour de l’adversitĂ© qui le porte Ă  rĂ©flĂ©chir. De cette maniĂšre, l’homme est laissĂ© dans l’ignorance de ce qui sera aprĂšs lui. Une pareille conclusion est pleinement d’accord avec le livre de l’EcclĂ©siaste oĂč tout accĂšs aux choses invisibles est cachĂ© Ă  l’homme afin qu’il apprenne Ă  voir la vanitĂ© des choses qui l’entourent et dont la chute de l’homme a entiĂšrement troublĂ© l’harmonie. Le v. 15 confirme ce que nous venons de dire J’ai vu tout cela dans les jours de ma vanitĂ© il y a tel juste qui pĂ©rit par sa justice, et il y a tel mĂ©chant qui prolonge ses jours par son iniquité». Ces jours de vanitĂ© qui ont rempli la vie du sage l’ont amenĂ© Ă  voir la contradiction absolue entre ce qui est tordu et ce qui, selon Dieu, aurait dĂ» ĂȘtre. La justice du juste le conduit Ă  la mort! N’est-ce pas comme une anticipation prophĂ©tique de ce que rencontrera JĂ©sus lui-mĂȘme? D’autre part il y a tel mĂ©chant dont l’iniquitĂ© prolonge les jours. La vue du PrĂ©dicateur est toujours limitĂ©e par ce qui se passe sous le soleil». Combien les Psaumes, par exemple, diffĂšrent de cette conception quand ils nous dĂ©crivent ce qui attend les mĂ©chants! Les v. 16-18 font suite Ă  ce que nous venons de voir. Le PrĂ©dicateur avait parlĂ© de justice et de mĂ©chancetĂ©. Il montre maintenant qu’il peut y avoir excĂšs dans les deux directions, et quelles en sont les consĂ©quences. La mesure peut ĂȘtre dĂ©passĂ©e quand il s’agit de justice et de sagesse. Ce n’est pas autre chose, dans ce cas, que l’orgueil qui nous fait exagĂ©rer ces vertus pour nous rehausser par elles; or l’orgueil va devant l’écrasement Pourquoi, dit le PrĂ©dicateur, te dĂ©truirais-tu?» — Mais on peut ĂȘtre mĂ©chant Ă  l’excĂšs une telle pensĂ©e est en accord avec ce Livre qui nous dĂ©peint le monde tel que le pĂ©chĂ© l’a fait et ne substitue pas des principes nouveaux Ă  ce dĂ©sordre parce qu’il ne suppose pas une RĂ©vĂ©lation qui les introduise. Ici donc, l’excĂšs de la mĂ©chancetĂ© est considĂ©rĂ© comme amenant sur l’homme la mort avant le temps fixé». Quel que soit le triste Ă©tat du monde, il reste le théùtre du gouvernement de Dieu qui condamne tout excĂšs dans l’homme et lui en fait porter les consĂ©quences, surtout quand sa mĂ©chancetĂ© se donne carriĂšre. Combien cela est frappant dans l’état actuel du monde oĂč la mĂ©chancetĂ© de l’homme ne connaĂźt plus de bornes. Cet Ă©tat est le fruit de l’absence complĂšte de crainte de Dieu Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela; car qui craint Dieu sort de tout». Voici la troisiĂšme fois que le mot craindre Dieu», revient dans ce Livre voyez 314; 5, 7, comme la seule chose qui mette l’homme Ă  l’abri du jugement. v. 19. AprĂšs avoir prĂ©muni contre l’excĂšs de sagesse, le PrĂ©dicateur en proclame hautement les mĂ©rites La sagesse fortifie le sage plus que dix hommes puissants qui sont dans la ville». Elle n’est pas seulement une source de vie pour celui qui la possĂšde v. 12, mais le sage y trouve la force dont il a besoin. Il est gardĂ© par elle contre les attaques de l’ennemi, plus qu’une ville par dix hommes puissants. Mais, v. 20-24, par la sagesse j’apprends Ă  me connaĂźtre. Elle est d’origine divine et me fait savoir ce que Dieu mĂȘme dĂ©clare Certes, il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui n’ait pas pĂ©ché». Et cela concerne aussi bien le sage que les autres hommes. Le sage est-il le seul qui ait fait le bien? A-t-il Ă©coutĂ© de faux rapports? S’est-il fait maudire par son esclave? MaĂŻs, combien de fois lui-mĂȘme n’a-t-il pas maudit les autres! Combien de fois, quand il a dit Je serai sage», la sagesse s’est enfuie loin de lui? Et comment rĂ©parer le mal produit par ce manque de vigilance? Aux v. 25-29, le PrĂ©dicateur raconte sa propre histoire, une histoire amĂšre, en vĂ©ritĂ©! Il s’est appliquĂ©, comme il l’a dit au commencement de son Livre 117, Ă  rechercher la sagesse et Ă  connaĂźtre que la mĂ©chancetĂ© et la folie sont sottise et dĂ©raison. La tentation et la sĂ©duction sont venues Ă  lui par le moyen de la femme 1 Rois 114, et au lieu de lui Ă©chapper, lui que Dieu avait si grandement favorisĂ©, a pĂ©chĂ© et est devenu la proie de la sĂ©ductrice. Il a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  la cruelle constatation, plus amĂšre que la mort», qu’il n’y a pas une femme entre elles toutes» qui n’attire les convoitises comme des filets et des rets», et dont les mains ne soient des chaĂźnes pour retenir captif celui qu’elle a saisi. Et mĂȘme, quelle insigne raretĂ© de trouver un homme sur la terre qui puisse venir en aide par sa sagesse ou son intelligence J’ai trouvĂ© un homme entre mille, mais une femme entre elles toutes, je ne l’ai pas trouvĂ©e». — Seulement, si la recherche du sage l’a amenĂ© Ă  ces dĂ©solantes conclusions, il en a retirĂ© un profit Voici, j’ai trouvĂ© que Dieu a fait l’homme droit; mais eux, ils ont cherchĂ© beaucoup de raisonnements» v. 29. L’homme sorti des mains de son CrĂ©ateur, au commencement, Ă©tait droit. Le PrĂ©dicateur a montrĂ© plus haut que la CrĂ©ation Ă©tait belle 311, et que maintenant tout est tordu 115; 713. La ruine est survenue, non pas du fait de Dieu, mais du fait de l’homme Eux, ils ont cherchĂ© beaucoup de raisonnements». Tel a Ă©tĂ© le cas dans le jardin d’Éden quand la femme vit que le fruit de l’arbre Ă©tait bon Ă  manger et qu’il Ă©tait un plaisir pour les yeux et que l’arbre Ă©tait dĂ©sirable pour rendre intelligent. Que de raisonnements! Et dĂšs lors il en a toujours Ă©tĂ© de mĂȘme.
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"Heureux ceux qui sont pauvres en esprit, car le royaume des cieux est Ă  eux." Matthieu Des personnes de tous horizons se rassemblĂšrent autour de JĂ©sus pour l'entendre. Il y avait lĂ  des pauvres, des tristes, des humbles, des altruistes, des opprimĂ©s, des persĂ©cutĂ©s, etc. C'est Ă  eux que JĂ©sus prĂȘcha le plus beau des messages. Il leur enseigna Ă  aimer la vie, malgrĂ© ses difficultĂ©s. A changer leur mentalitĂ©, Ă  voir diffĂ©remment. D'ailleurs, qui peut rendre un seul de ses cheveux blanc ou noir ?Le bonheur, c'est comme l'air. Il vous entoure, il est Ă  votre portĂ©e. Certains ratent la course car ils pensent qu'ils ont eu de mauvaises cartes en main au dĂ©part de leur vie. Leur expression favorite "Ah, si j'Ă©tais mieux né " devient un handicap supplĂ©mentaire, un Ă©norme caillou dans leur chaussure ! Parfois, l'homme croit que c'est en modifiant certaines donnĂ©es, qu'il pourra enfin goĂ»ter au bonheur. Cependant, il y a des choses qui ne changeront jamais. La couleur de votre peau, les parents que vous avez eus, le pays et l'Ă©poque oĂč vous ĂȘtes nĂ©, certains traits physiques taille, couleur des yeux, etc. Certains Ă©vĂšnements que vous ne pouvez pas contrĂŽler comme la vieillesse et la mort. C'est le "sort" de l'ĂȘtre humain. Rejeter cela est une perte de temps et d'Ă©nergie. Vivre heureux sous-entend accepter votre-arriĂšre plan avec ce qui est immuable. Il y a une portion de votre vie qui est modifiable et une autre qui ne l'est pas. Avez-vous remarquĂ© combien vous pouvez vous rendre malheureux Ă  force de croire que vous n'ĂȘtes pas heureux ? Le bonheur, c'est comme l'air. Il vous entoure, il est Ă  votre portĂ©e. Votre idĂ©e du bonheur est le plus souvent la cause mĂȘme de votre malheur car vous pourchassez un mirage ; plus vous vous rapprochez de ce que vous pensez ĂȘtre "le bonheur", plus il s'Ă©vapore, car la conception que vous vous en faites est erronĂ©e. Le bonheur est le rĂ©sultat d'une vie exempte de stress et d'inquiĂ©tude. Une priĂšre pour aujourd'hui Seigneur, mĂȘme si je ne suis pas bien nĂ© selon mes standards, je rĂ©alise que ma vie est entre tes mains.
Lafin d'une chose vaut mieux que son commencement (1) (Pasteur Hugo) Vous serez mon peuple et je serai votre Dieu (2) (FrĂšre Lebrun) Vous serez mon peuple et je serai
"Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement" EcclĂ©siaste Voici une affirmation pĂ©remptoire qui demande rĂ©flexion. On est en droit de s'interroger sur sa validitĂ© en toutes circonstances. Certes, il est des cas oĂč elle s'applique sans problĂšme. Depuis pas mal de temps, nous commencions Ă  avoir honte de notre salon. Le poĂȘle-cheminĂ©e qui, parfois, s'emballait en hiver et chauffait outrageusement, avait provoquĂ© le dĂ©collement d'une grande partie du papier peint, qui, par endroits, ne tenait plus que par des punaises. De plus, sa couleur Ă©tait un tantinet dĂ©fraĂźchie ! Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! Etlundi il faut commencer le stage, prendre un nouveau rythme. Mais en fait la joie, la motivation n'y est pas. Je me sens Ă  bout. Detail - Traduction - Lire la bible; Mieux vaut la fin d’une Chapitres 123456789101112 Chapitre 1 1 Les paroles du PrĂ©dicateur, fils de David, roi Ă  JĂ©rusalem. 2 VanitĂ© des vanitĂ©s, dit le PrĂ©dicateur ; vanitĂ© des vanitĂ©s ! Tout est vanitĂ©. 3 Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ? 4 Une gĂ©nĂ©ration s’en va, et une gĂ©nĂ©ration vient ; et la terre subsiste toujours. 5 Et le soleil se lĂšve, et le soleil se couche, et il se hĂąte vers son lieu oĂč il se lĂšve, 6 Le vent va vers le midi, et il tourne vers le nord ; il tourne et retourne ; et le vent revient sur ses circuits. 7 Toutes les riviĂšres vont vers la mer, et la mer n’est pas remplie ; au lieu oĂč les riviĂšres allaient, lĂ  elles vont de nouveau. 8 Toutes choses travaillent, l’homme ne peut le dire ; l’Ɠil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se satisfait pas d’entendre. 9 Ce qui a Ă©tĂ©, c’est ce qui sera ; et ce qui a Ă©tĂ© fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. 10 Y a-t-il une chose dont on puisse dire Regarde ceci, c’est nouveau ? — Elle a Ă©tĂ© dĂ©jĂ , dans les siĂšcles qui furent avant nous. 11 Il n’y a pas de souvenir des choses qui ont prĂ©cĂ©dĂ© ; et de mĂȘme, de celles qui seront aprĂšs, il n’y en aura pas de souvenir chez ceux qui vivront* plus tard. — v. 11 litt. seront. 12 Moi, le prĂ©dicateur, j’ai Ă©tĂ© roi sur IsraĂ«l Ă  JĂ©rusalem, 13 et j’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  rechercher et Ă  explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux c’est une occupation ingrate que Dieu a donnĂ©e aux fils des hommes afin qu’ils s’y fatiguent. 14 J’ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil ; et voici, tout est vanitĂ© et poursuite du vent*. 15 Ce qui est tordu ne peut ĂȘtre redressĂ©, et ce qui manque ne peut ĂȘtre comptĂ©. — v. 14 ou se repaĂźtre de vent, ou, selon quelques-uns rongement d’esprit. 16 J’ai parlĂ© en mon cƓur, disant Voici, je suis devenu grand et j’ai acquis de la sagesse plus que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant moi sur JĂ©rusalem, et mon cƓur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance ; 17 et j’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  la connaissance de la sagesse et Ă  la connaissance des choses dĂ©raisonnables et de la folie. J’ai connu que cela aussi, c’est la poursuite du vent. 18 Car Ă  beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin ; et qui augmente la connaissance, augmente la douleur. Chapitre 2 1 J’ai dit en mon cƓur Allons ! je t’éprouverai par la joie jouis* donc du bien-ĂȘtre. Et voici, cela aussi est vanitĂ©. 2 J’ai dit au rire [Tu es] dĂ©raison ; et Ă  la joie Que fait-elle ? 3 J’ai recherchĂ©* en mon cƓur de traiter ma chair avec du vin, tout en conduisant mon cƓur par la sagesse, et de saisir la folie, jusqu’à ce que je visse quel serait, pour les fils des hommes, ce bien qu’ils feraient sous les cieux tous les** jours de leur vie. — v. 1 litt. vois, ici et verset 24, etc. — v. 3* ailleurs aussi explorĂ©. — v. 3** litt. le nombre des, ici et 518 ; 612. 4 J’ai fait de grandes choses je me suis bĂąti des maisons, je me suis plantĂ© des vignes ; 5 je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai plantĂ© des arbres Ă  fruit de toute espĂšce ; 6 je me suis fait des rĂ©servoirs d’eau pour en arroser la forĂȘt oĂč poussent les arbres*. 7 J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et j’en ai eu qui sont nĂ©s dans ma maison ; j’ai eu aussi des troupeaux de gros et de menu bĂ©tail, en grand nombre, plus que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant moi Ă  JĂ©rusalem. 8 Je me suis aussi amassĂ© de l’argent et de l’or, et les trĂ©sors des rois et des provinces ; je me suis procurĂ© des chanteurs et des chanteuses, et les dĂ©lices des fils des hommes, une femme et des concubines. 9 Et je suis devenu grand et je me suis accru plus que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant moi Ă  JĂ©rusalem ; et pourtant ma sagesse est demeurĂ©e avec moi. 10 Et quoi que mes yeux aient dĂ©sirĂ©, je ne les en ai point privĂ©s ; je n’ai refusĂ© Ă  mon cƓur aucune joie, car mon cƓur s’est rĂ©joui de tout mon travail, et c’est lĂ  la part que j’ai eue de tout mon travail. 11 Et je me suis tournĂ© vers toutes les Ɠuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je m’étais travaillĂ© pour [les] faire ; et voici, tout Ă©tait vanitĂ© et poursuite du vent, et il n’y en avait aucun profit sous le soleil. — v. 6 litt. qui pousse en arbres. 12 Et je me suis tournĂ© pour voir la sagesse, et les choses dĂ©raisonnables et la folie ; car que fera l’homme qui viendra aprĂšs le roi ? — ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  fait. 13 Et j’ai vu que la sagesse a un avantage sur la folie, comme la lumiĂšre a un avantage sur les tĂ©nĂšbres. 14 Le sage a ses yeux Ă  sa tĂȘte, et le fou* marche dans les tĂ©nĂšbres ; mais j’ai connu, moi aussi, qu’un mĂȘme sort les atteint tous. 15 Et j’ai dit en mon cƓur Le sort du fou* m’atteint, moi aussi ; et pourquoi alors ai-je Ă©tĂ© si sage ? Et j’ai dit en mon cƓur que cela aussi est vanitĂ©. 16 Car jamais on ne se souviendra du sage, non plus que du fou*, puisque dĂ©jĂ  dans les jours qui viennent tout est oubliĂ©. Et comment le sage meurt-il comme le fou* ? 17 Et j’ai haĂŻ la vie, parce que l’Ɠuvre qui se fait sous le soleil m’a Ă©tĂ© Ă  charge, car tout est vanitĂ© et poursuite du vent. 18 Et j’ai haĂŻ tout le travail auquel j’ai travaillĂ© sous le soleil, parce que je dois le laisser Ă  l’homme qui sera aprĂšs moi. 19 Et qui sait s’il sera un sage ou un sot* ? Et il sera maĂźtre de tout mon travail auquel j’ai travaillĂ© et dans lequel j’ai Ă©tĂ© sage sous le soleil. Cela aussi est vanitĂ©. — v. 14, 15, 16 ailleurs sot. — v. 19 comme 103. 20 Alors je me suis mis* Ă  faire dĂ©sespĂ©rer mon cƓur Ă  l’égard de tout le travail dont je me suis travaillĂ© sous le soleil. 21 Car il y a tel homme qui a travaillĂ© avec sagesse, et avec connaissance, et avec droiture*, et qui laisse [ce qu’il a acquis] Ă  un homme qui n’y a pas travaillĂ©, pour ĂȘtre son partage. Cela aussi est vanitĂ© et un grand mal. — v. 20 litt. tournĂ©. — v. 21 ou habiletĂ©. 22 Car qu’est-ce que l’homme a de tout son travail, et de la poursuite de son cƓur, dont il s’est tourmentĂ© sous le soleil ? 23 Car tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin ; mĂȘme la nuit son cƓur ne repose pas. Cela aussi est vanitĂ©. 24 Il n’y a rien de bon pour l’homme que de manger et de boire, et de faire jouir son Ăąme du bien-ĂȘtre dans son travail. Et j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. 25 Car qui peut manger, et qui peut jouir plus que moi ? 26 Car Ă  l’homme qui est bon devant lui, [Dieu] donne sagesse et connaissance et joie ; mais Ă  celui qui pĂšche, il donne l’occupation de rassembler et d’amasser, pour donner Ă  celui qui est bon devant Dieu. Cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. Chapitre 3 1 Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux. 2 Il y a un temps de naĂźtre, et un temps de mourir ; un temps de planter, et un temps d’arracher ce qui est plantĂ© ; 3 un temps de tuer, et un temps de guĂ©rir ; un temps de dĂ©molir, et un temps de bĂątir ; 4 un temps de pleurer, et un temps de rire ; un temps de se lamenter, et un temps de sauter de joie ; 5 un temps de jeter des pierres, et un temps d’amasser des pierres ; un temps d’embrasser, et un temps de s’éloigner des embrassements ; 6 un temps de chercher, et un temps de perdre ; un temps de garder, et un temps de jeter ; 7 un temps de dĂ©chirer, et un temps de coudre ; un temps de se taire, et un temps de parler ; 8 un temps d’aimer, et un temps de haĂŻr ; un temps de guerre, et un temps de paix. 9 Celui qui agit, quel profit a-t-il de ce Ă  quoi il travaille* ? 10 J’ai vu l’occupation que Dieu a donnĂ©e aux fils des hommes pour s’y fatiguer 11 il a fait toute chose belle en son temps ; et il a mis le monde dans leur cƓur, de sorte que l’homme ne peut comprendre*, depuis le commencement jusqu’à la fin, l’Ɠuvre que Dieu a faite. — v. 9 ou du [labeur] dont il se tourmente ? — v. 11 litt. trouver. 12 J’ai connu qu’il n’y a rien de bon pour eux, sauf de se rĂ©jouir et de se faire du bien pendant leur vie ; 13 et aussi que tout homme mange et boive, et qu’il jouisse* du bien-ĂȘtre dans tout son travail cela, c’est un don de Dieu. 14 J’ai connu que tout ce que Dieu fait subsiste Ă  toujours ; il n’y a rien Ă  y ajouter, ni rien Ă  en retrancher ; et Dieu le fait, afin que, devant lui, on craigne. 15 Ce qui est a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©, et ce qui est Ă  venir est dĂ©jĂ  arrivĂ©, et Dieu ramĂšne ce qui est passĂ©*. — v. 13 litt. voie. — v. 15 litt. recherche ce qui est chassĂ©. 16 Et j’ai encore vu sous le soleil que, dans le lieu du jugement, lĂ  il y avait la mĂ©chancetĂ©, et que, dans le lieu de la justice, lĂ  il y avait la mĂ©chancetĂ©. 17 J’ai dit en mon cƓur Dieu jugera le juste et le mĂ©chant ; car il y a lĂ  un temps* pour toute affaire et pour toute Ɠuvre. — v. 17 plusieurs lisent car il a assignĂ© un temps. 18 J’ai dit en mon cƓur Quant aux fils des hommes [il en est ainsi], pour que Dieu les Ă©prouve, et qu’ils voient eux-mĂȘmes qu’ils ne sont que des bĂȘtes. 19 Car ce qui arrive aux fils des hommes est aussi ce qui arrive aux bĂȘtes ; il y a pour tous un mĂȘme sort comme celle-ci meurt, ainsi meurt celui-lĂ  ; et ils ont tous un mĂȘme souffle*, et l’homme n’a point d’avantage sur la bĂȘte, car tout est vanitĂ©. 20 Tout va dans un mĂȘme lieu, tout est de poussiĂšre, et tout retourne Ă  la poussiĂšre. 21 Qui est-ce qui connaĂźt l’esprit* des fils des hommes ? Celui-ci monte-t-il en haut, et l’esprit* de la bĂȘte descend-il en bas dans la terre ? 22 Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux [que ceci] que l’homme se rĂ©jouisse dans ce qu’il fait, car c’est lĂ  sa part ; car qui l’amĂšnera pour voir ce qui sera aprĂšs lui ? — v. 19, 21 souffle et esprit sont un mĂȘme mot en hĂ©breu. Chapitre 4 1 Et je me suis tournĂ©, et j’ai regardĂ© toutes les oppressions qui se font sous le soleil ; et voici les larmes des opprimĂ©s, et il n’y a point pour eux de consolateur ! Et la force est dans la main de leurs oppresseurs, et il n’y a point pour eux de consolateur ! 2 C’est pourquoi j’estime heureux les morts qui sont dĂ©jĂ  morts, plutĂŽt que les vivants qui sont encore vivants, 3 et plus heureux encore que tous les deux celui qui n’a pas encore Ă©tĂ©, qui n’a pas vu le mauvais travail qui se fait sous le soleil. 4 Et j’ai vu tout le labeur et toute l’habiletĂ© dans le travail que c’est une jalousie de l’un contre l’autre. Cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. 5 Le sot se croise les mains, et mange sa propre chair. 6 Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent. 7 Et je me tournai, et je vis la vanitĂ© sous le soleil 8 tel est seul sans qu’il y ait de second il n’a pas non plus de fils ni de frĂšre, et il n’y a pas de fin Ă  tout son labeur ; son Ɠil n’est pas non plus rassasiĂ© par la richesse, et [il ne se dit pas] Pour qui donc est-ce que je me tourmente et que je prive mon Ăąme de bonheur ? Cela aussi est une vanitĂ© et une ingrate occupation. 9 Deux valent mieux qu’un ; car ils ont un bon salaire de leur travail. 10 Car, s’ils tombent, l’un relĂšvera son compagnon ; mais malheur Ă  celui qui est seul, et qui tombe, et qui n’a pas de second pour le relever ! 11 De mĂȘme, si l’on couche Ă  deux, on a de la chaleur ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? 12 Et si quelqu’un a le dessus sur un seul, les deux lui tiendront tĂȘte ; et la corde triple ne se rompt pas vite. 13 Mieux vaut un jeune garçon pauvre et sage, qu’un roi vieux et sot qui ne sait plus ĂȘtre averti. 14 Car il est sorti de la maison des prisonniers pour rĂ©gner, lors mĂȘme qu’il est nĂ© pauvre dans son royaume. 15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, avec le jeune garçon, le second, qui occupera sa place. 16 Il n’y a pas de fin Ă  tout le peuple, Ă  tous ceux qui ont Ă©tĂ© devant eux ; cependant ceux qui viendront aprĂšs ne se rĂ©jouiront point en lui. Car cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. Chapitre 5 1 Prends garde Ă  ton pied, quand tu vas dans la maison de Dieu, et approche-toi pour entendre, plutĂŽt que pour donner le sacrifice des sots ; car ils ne savent pas qu’ils font mal. 2 Ne te presse point de ta bouche, et que ton cƓur ne se hĂąte point de profĂ©rer une parole devant Dieu ; car Dieu est dans les cieux, et toi sur la terre c’est pourquoi, que tes paroles soient peu nombreuses. 3 Car le songe vient de beaucoup d’occupations, et la voix du sot de beaucoup de paroles. 4 Quand tu auras vouĂ© un vƓu Ă  Dieu, ne tarde point Ă  l’acquitter ; car il ne prend pas plaisir aux sots ce que tu auras vouĂ©, accomplis-le. 5 Mieux vaut que tu ne fasses point de vƓu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. 6 Ne permets pas Ă  ta bouche de faire pĂ©cher ta chair, et ne dis point devant l’ange que c’est une erreur. Pourquoi Dieu se courroucerait-il Ă  ta voix, et dĂ©truirait-il l’Ɠuvre de tes mains ? 7 Car dans la multitude des songes il y a des vanitĂ©s, et aussi dans beaucoup de paroles ; mais crains Dieu. 8 Si tu vois le pauvre opprimĂ© et le droit et la justice violentĂ©s dans une province, ne t’étonne pas de cela ; car il y en a un qui est haut au-dessus des hauts, [et] qui y prend garde et il y en a de plus hauts qu’eux. 9 La terre est profitable Ă  tous Ă©gards, le roi mĂȘme est asservi Ă  la glĂšbe*. 10 Celui qui aime l’argent n’est point rassasiĂ© par l’argent, et celui qui aime les richesses ne l’est pas par le revenu. Cela aussi est vanitĂ©. 11 Avec l’augmentation des biens, ceux qui les mangent augmentent aussi ; et quel profit en a le maĂźtre, sauf qu’il les voit de ses yeux ? 12 Le sommeil est doux pour celui qui travaille, qu’il mange peu ou beaucoup ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. — v. 9 d’autres Mais l’avantage d’un pays, Ă  tous Ă©gards, c’est un roi adonnĂ© Ă  la culture des champs. 13 Il y a un mal douloureux que j’ai vu sous le soleil les richesses sont conservĂ©es Ă  leurs maĂźtres pour leur dĂ©triment, 14 — ou ces richesses pĂ©rissent par quelque circonstance malheureuse, et il a engendrĂ© un fils, et il n’a rien en sa main. 15 Comme il est sorti du ventre de sa mĂšre, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu, et de son travail il n’emportera rien qu’il puisse prendre dans sa main. 16 Et cela aussi est un mal douloureux, que, tout comme il est venu, ainsi il s’en va ; et quel profit a-t-il d’avoir travaillĂ© pour le vent ? 17 Il mange aussi tous les jours de sa vie dans les tĂ©nĂšbres et se chagrine beaucoup, et est malade et irritĂ©. 18 Voici ce que j’ai vu de bon et de beau c’est de manger et de boire et de jouir* du bien-ĂȘtre dans tout le travail dont [l’homme] se tourmente sous le soleil tous les jours de sa vie, que Dieu lui a donnĂ©s ; car c’est lĂ  sa part. 19 Et encore tout homme auquel Dieu donne de la richesse et des biens, et le pouvoir* d’en manger et d’en prendre sa part, et de se rĂ©jouir en son travail,
 c’est lĂ  un don de Dieu ; 20 car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie ; car Dieu lui a donnĂ© une rĂ©ponse dans la joie de son cƓur. — v. 18 litt. voir. — v. 19 litt. et qu’il a fait maĂźtre. Chapitre 6 1 Il y a un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est frĂ©quent* parmi les hommes 2 il y a tel homme Ă  qui Dieu donne de la richesse, et des biens, et de l’honneur, et il ne manque rien Ă  son Ăąme de tout ce qu’il dĂ©sire ; et Dieu ne lui a pas donnĂ© le pouvoir d’en manger, car un Ă©tranger s’en repaĂźt. Cela est une vanitĂ© et un mal douloureux. 3 Si un homme engendre cent [fils], et qu’il vive beaucoup d’annĂ©es, et que les jours de ses annĂ©es soient en grand nombre, et que son Ăąme ne soit pas rassasiĂ©e de bien, et aussi qu’il n’ait pas de sĂ©pulture, je dis que mieux vaut un avorton que lui ; 4 car celui-ci vient dans la vanitĂ©, et il s’en va dans les tĂ©nĂšbres, et son nom est couvert de tĂ©nĂšbres ; 5 et aussi il n’a pas vu et n’a pas connu le soleil celui-ci a plus de repos que celui-lĂ . 6 Et s’il vivait deux fois mille ans, il n’aura pas vu le bonheur tous* ne vont-ils pas en un mĂȘme lieu ? — v. 1 ou grand. — v. 6 ou et qu’il ne vit pas le bonheur, — tous
 ? 7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant son dĂ©sir n’est pas satisfait*. 8 Car quel avantage le sage a-t-il sur le sot ? Quel [avantage] a l’affligĂ© qui sait marcher devant les vivants ? 9 Mieux vaut la vue des yeux que le mouvement du dĂ©sir. Cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. 10 Ce qui existe a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© appelĂ© de son nom ; et on sait ce qu’est l’homme, et qu’il ne peut contester avec celui qui est plus fort que lui. 11 Car il y a beaucoup de choses qui multiplient la vanitĂ© quel avantage en a l’homme ? 12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, tous les jours de la vie de sa vanitĂ©, qu’il passe comme une ombre ? Et qui dĂ©clarera Ă  l’homme ce qui sera aprĂšs lui sous le soleil ? — v. 7 litt. son Ăąme n’est pas remplie. Chapitre 7 1 Mieux vaut une bonne renommĂ©e que le bon parfum*, et le jour de la mort que le jour de la naissance. 2 Mieux vaut aller dans la maison de deuil, que d’aller dans la maison de festin, en ce que lĂ  est la fin de tout homme ; et le vivant prend cela Ă  cƓur. 3 Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cƓur est rendu meilleur par la tristesse du visage. 4 Le cƓur des sages est dans la maison de deuil, mais le cƓur des sots, dans la maison de joie. 5 Mieux vaut Ă©couter la rĂ©prĂ©hension du sage, que d’écouter la chanson des sots. 6 Car comme le bruit des Ă©pines sous la marmite, ainsi est le rire du sot. Cela aussi est vanitĂ©. — v. 1 ou bonne huile parfumĂ©e. 7 Certainement, l’oppression rend insensĂ© le sage, et le don ruine le cƓur. 8 Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. Mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. 9 Ne te hĂąte pas en ton esprit pour t’irriter, car l’irritation* repose dans le sein des sots. — v. 9 ailleurs chagrin. 10 Ne dis pas Comment se fait-il que les jours prĂ©cĂ©dents ont Ă©tĂ© meilleurs que ceux-ci ? car ce n’est pas par sagesse que tu t’enquiers de cela. 11 La sagesse est aussi bonne qu’un* hĂ©ritage, et profitable pour ceux qui voient le soleil ; 12 car on est Ă  l’ombre de la sagesse [comme] Ă  l’ombre de l’argent, mais l’avantage de la connaissance, [c’est que] la sagesse fait vivre celui qui la possĂšde. — v. 11 ou est bonne avec un. 13 ConsidĂšre l’Ɠuvre de Dieu, car qui peut redresser ce qu’il a tordu ? 14 Au jour du bien-ĂȘtre, jouis du* bien-ĂȘtre, et, au jour de l’adversitĂ©, prends garde ; car Dieu a placĂ© l’un vis-Ă -vis de l’autre, afin que l’homme ne trouve rien [de ce qui sera] aprĂšs lui. — v. 14 litt. sois dans le. 15 J’ai vu tout [cela] dans les jours de ma vanitĂ© il y a tel juste qui pĂ©rit par* sa justice, et il y a tel mĂ©chant qui prolonge [ses jours] par* son iniquitĂ©. — v. 15 ou dans. 16 Ne sois pas juste Ă  l’excĂšs, et ne fais pas le sage outre mesure ; pourquoi te dĂ©truirais-tu ? 17 Ne sois pas mĂ©chant Ă  l’excĂšs, et ne sois pas insensĂ© ; pourquoi mourrais-tu avant ton temps ? — 18 Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela ; car qui craint Dieu sort de tout. 19 La sagesse fortifie le sage plus que dix hommes puissants qui sont dans la ville. 20 Certes, il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui n’ait pas pĂ©chĂ©. 21 Aussi ne mets pas ton cƓur Ă  toutes les paroles qu’on dit, afin que tu n’entendes pas ton serviteur te maudissant. 22 Car aussi ton cƓur sait que bien des fois, toi aussi, tu as maudit les autres. 23 J’ai Ă©prouvĂ© tout cela par la sagesse ; j’ai dit Je serai sage ; mais elle Ă©tait loin de moi. 24 Ce qui a Ă©tĂ© est loin et trĂšs-profond, qui le trouvera ? 25 Je me suis mis, moi et mon cƓur, Ă  connaĂźtre et Ă  explorer et Ă  rechercher la sagesse et l’intelligence, et Ă  connaĂźtre que la mĂ©chancetĂ© est sottise, et la folie, dĂ©raison* ; 26 et j’ai trouvĂ© plus amĂšre que la mort la femme dont le cƓur est [comme] des filets et des rets, [et] dont les mains sont des chaĂźnes celui qui est agrĂ©able Ă  Dieu lui Ă©chappera, mais celui qui pĂšche sera pris par elle. 27 Regarde ceci que j’ai trouvĂ©, dit le prĂ©dicateur, [en examinant les choses] une Ă  une pour en trouver la raison, 28 ce que mon Ăąme cherche encore et que je n’ai pas trouvĂ© j’ai trouvĂ© un homme entre mille, mais une femme entre elles toutes, je ne l’ai pas trouvĂ©e. 29 Seulement, voici, j’ai trouvĂ© que Dieu a fait l’homme droit ; mais eux, ils ont cherchĂ© beaucoup de raisonnements. — v. 25 ou la mĂ©chancetĂ© de la sottise et la folie de la dĂ©raison. Chapitre 8 1 Qui est comme le sage ? et qui sait l’explication des choses ? La sagesse d’un homme illumine son visage, et l’arrogance de son visage en est changĂ©e. 2 Je [dis] Prends garde au commandement* du roi, et cela Ă  cause du serment [fait] Ă  Dieu. 3 Ne te presse pas de t’en aller de devant lui ; ne persĂ©vĂšre point dans une chose mauvaise ; car tout ce qu’il lui plaĂźt, il le fait ; 4 parce que la parole du roi est une puissance, et qui lui dira Que fais-tu ? — v. 2 litt. Ă  la bouche 5 Celui qui garde le commandement ne connaĂźtra aucun mal ; et le cƓur du sage connaĂźt le temps et le jugement ; 6 car pour toute chose il y a un temps et un jugement. 7 Car la misĂšre de l’homme abonde sur lui ; car il ne sait pas ce qui adviendra ; car comment cela arrivera, qui le lui dĂ©clarera ? 8 Il n’y a point d’homme qui ait pouvoir sur l’esprit pour emprisonner l’esprit, et il n’y a personne qui ait de la puissance sur le jour de la mort, et il n’y a point de dispense dans une telle guerre, et la mĂ©chancetĂ© ne dĂ©livrera pas ceux qui la pratiquent. 9 J’ai vu tout cela, et j’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  toute Ɠuvre qui se fait sous le soleil. Il est un temps oĂč des hommes dominent sur des hommes pour leur mal. 10 Et de mĂȘme j’ai vu des mĂ©chants enterrĂ©s et s’en allant, mais ceux qui avaient bien fait s’en allaient du lieu saint, et Ă©taient oubliĂ©s dans la ville. Cela aussi est vanitĂ©. 11 Parce que la sentence contre les mauvaises Ɠuvres ne s’exĂ©cute pas immĂ©diatement, Ă  cause de cela le cƓur des fils des hommes est au dedans d’eux plein [d’envie] de faire le mal. 12 Bien que le pĂ©cheur fasse le mal cent fois et prolonge [ses jours], je sais cependant que [tout] ira bien pour ceux qui craignent Dieu, parce qu’ils craignent sa face ; 13 mais il n’y aura pas de bonheur pour le mĂ©chant, et il ne prolongera pas [ses] jours, comme l’ombre, parce qu’il ne craint pas la face de Dieu. 14 Il est encore une vanitĂ© qui a lieu sur la terre c’est qu’il y a des justes auxquels il arrive selon l’Ɠuvre des mĂ©chants, et il y a des mĂ©chants auxquels il arrive selon l’Ɠuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanitĂ©. 15 Et j’ai louĂ© la joie, parce qu’il n’y a rien de bon pour l’homme, sous le soleil, que de manger et de boire et de se rĂ©jouir ; et c’est ce qui lui demeurera de son travail durant les jours de sa vie que Dieu lui donne sous le soleil. 16 Lorsque j’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  connaĂźtre la sagesse et Ă  regarder les choses qui se font sur la terre car il y a tel homme qui, ni jour ni nuit, ne voit le sommeil de ses yeux, 17 alors j’ai vu que tout [est] l’Ɠuvre de Dieu, [et] que* l’homme ne peut pas trouver l’Ɠuvre qui se fait sous le soleil bien que l’homme se travaille pour la chercher, il ne la trouve point ; et mĂȘme si le sage se propose de la connaĂźtre, il ne peut la trouver. — v. 17 litt. et j’ai vu toute l’Ɠuvre de Dieu, que. Chapitre 9 1 Car j’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  tout cela, et pour examiner tout cela, [savoir] que les justes et les sages, et leurs travaux, sont dans la main de Dieu l’homme ne connaĂźt ni l’amour ni la haine. Tout est devant eux. 2 Tout arrive Ă©galement Ă  tous un mĂȘme Ă©vĂ©nement au juste et au mĂ©chant, au bon et au pur, et Ă  l’impur, Ă  celui qui sacrifie et Ă  celui qui ne sacrifie pas ; comme l’homme de bien, ainsi le pĂ©cheur ; celui qui jure, comme celui qui craint le serment. 3 C’est un mal dans tout ce qui se fait sous le soleil, qu’un mĂȘme Ă©vĂ©nement arrive Ă  tous ; et aussi le cƓur des fils des hommes est plein de mal, et la folie est dans leur cƓur pendant qu’ils vivent ; et aprĂšs cela [ils vont] vers les morts. 4 Car pour celui qui est liĂ© Ă  tous les vivants il y a de l’espoir, car un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. 5 Car les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien du tout ; et il n’y a plus pour eux de salaire, car leur mĂ©moire est oubliĂ©e. 6 Leur amour aussi, et leur haine, et leur envie, ont dĂ©jĂ  pĂ©ri, et ils n’ont plus de part, Ă  jamais, dans tout ce qui se fait sous le soleil. 7 Va, mange ton pain avec joie, et bois ton vin d’un cƓur heureux ; car Dieu a dĂ©jĂ  tes Ɠuvres pour agrĂ©ables. 8 Qu’en tout temps tes vĂȘtements soient blancs, et que l’huile ne manque pas sur ta tĂȘte. 9 Jouis de* la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de la vie de ta vanitĂ©, qui** t’a Ă©tĂ© donnĂ©e sous le soleil, tous les jours de ta vanitĂ© ; car c’est lĂ  ta part dans la vie et dans ton travail auquel tu as travaillĂ© sous le soleil. 10 Tout ce que ta main trouve Ă  faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni Ɠuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse, dans le shĂ©ol, oĂč tu vas. — v. 9* litt. Vois ; comparer 21, etc. — v. 9** c’est-Ă -dire la vie ; d’autres rapportent le qui Ă  femme. 11 Je me suis tournĂ©, et j’ai vu sous le soleil que la course n’est point aux agiles, ni la bataille aux hommes forts, ni le pain aux sages, ni les richesses aux intelligents, ni la faveur Ă  ceux qui ont de la connaissance ; car le temps et les circonstances les atteignent tous. 12 Car aussi l’homme ne connaĂźt pas son temps, comme les poissons qui sont pris dans le filet de malheur, et comme les oiseaux qui sont pris dans le piĂšge comme eux, les fils des hommes sont enlacĂ©s dans un temps mauvais, lorsqu’il tombe sur eux subitement. 13 J’ai vu aussi cette sagesse sous le soleil, et elle a Ă©tĂ© grande pour moi 14 il y avait une petite ville, et peu d’hommes dedans ; et un grand roi vint contre elle, et l’investit, et bĂątit contre elle de grandes terrasses ; 15 or il s’y trouva un homme pauvre [et] sage, qui dĂ©livra la ville par sa sagesse ; mais personne ne se souvint de cet homme pauvre. 16 Et j’ai dit Mieux vaut la sagesse que la force ; mais la sagesse du pauvre est mĂ©prisĂ©e, et ses paroles ne sont pas Ă©coutĂ©es. 17 Les paroles des sages sont Ă©coutĂ©es dans la tranquillitĂ©, plus que le cri de celui qui gouverne parmi les sots. 18 Mieux vaut la sagesse, que les instruments de guerre, et un seul pĂ©cheur dĂ©truit beaucoup de bien. Chapitre 10 1 Les mouches mortes font sentir mauvais, elles font fermenter l’huile du parfumeur ; [ainsi fait] un peu de folie, [Ă  l’égard de] celui qui est estimĂ© pour sa sagesse et sa gloire*. — v. 1 ou un peu de folie a plus de poids que sagesse et gloire. 2 Le cƓur du sage est Ă  sa droite, et le cƓur du sot, Ă  sa gauche ; 3 et mĂȘme, quand l’insensĂ© marche dans le chemin, le sens lui manque, et il dit Ă  chacun qu’il est un insensĂ©. 4 Si l’esprit du gouverneur s’élĂšve contre toi, ne quitte pas ta place ; car la douceur apaise de grands pĂ©chĂ©s. 5 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, comme une erreur provenant du gouverneur 6 le manque de sens est placĂ© dans de hautes dignitĂ©s, et les riches sont assis dans une position basse. 7 J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, et des princes marchant sur la terre comme des serviteurs. 8 Qui creuse une fosse y tombe ; et qui renverse une clĂŽture, un serpent le mord. 9 Qui remue des pierres en sera meurtri ; qui fend du bois se met en danger. 10 Si le fer est Ă©moussĂ©, et que [celui qui l’emploie] n’en aiguise pas le tranchant, il aura des efforts Ă  faire ; mais la sagesse est profitable pour amener le succĂšs. 11 Si le serpent mord parce qu’il n’y a pas de charme, celui qui a une langue ne vaut pas mieux. 12 Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grĂące, mais les lĂšvres d’un sot l’engloutissent. 13 Le commencement des paroles de sa bouche est folie, et la fin de son discours* est un mauvais Ă©garement. 14 Et l’insensĂ© multiplie les paroles l’homme ne sait pas ce qui arrivera ; et ce qui sera aprĂšs lui, qui le lui dĂ©clarera ? 15 Le travail des sots les lasse, parce qu’ils ne savent pas aller Ă  la ville. — v. 13 litt. de sa bouche. 16 Malheur Ă  toi, terre qui as pour roi un jeune garçon, et dont les princes mangent dĂšs le matin ! 17 Bienheureuse toi, terre qui as pour roi le fils des nobles, et dont les princes mangent au temps convenable, pour [rĂ©parer] leurs forces, et non pour le [plaisir de] boire ! 18 À cause de la paresse, la charpente s’affaisse ; et Ă  cause des mains lĂąches, la maison a des gouttiĂšres. 19 On fait un repas pour s’égayer, et le vin rend la vie joyeuse ; mais l’argent rĂ©pond Ă  tout. 20 Ne maudis pas le roi, mĂȘme dans ta pensĂ©e, et ne maudis pas le riche dans la chambre oĂč tu couches, car l’oiseau des cieux en emporterait la voix, et ce qui a des ailes en divulguerait les paroles. Chapitre 11 1 Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras aprĂšs bien des jours. 2 Donne une portion Ă  sept, et mĂȘme Ă  huit ; car tu ne sais pas quel mal arrivera sur la terre. 3 Si les nuĂ©es sont pleines, elles verseront la pluie sur la terre ; et si un arbre tombe, vers le midi ou vers le nord, Ă  l’endroit oĂč l’arbre sera tombĂ©, lĂ  il sera. 4 Celui qui observe le vent ne sĂšmera pas ; et celui qui regarde les nuĂ©es ne moissonnera pas. 5 Comme tu ne sais point quel est le chemin de l’esprit, [ni] comment [se forment] les os dans le ventre de celle qui est enceinte, ainsi tu ne connais pas l’Ɠuvre de Dieu qui fait tout. 6 Le matin, sĂšme ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas ce qui rĂ©ussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront Ă©galement bons. 7 La lumiĂšre est douce, et il est agrĂ©able pour les yeux de voir le soleil ; 8 mais si un homme vit beaucoup d’annĂ©es, [et] se rĂ©jouit en toutes, qu’il se souvienne aussi des jours de tĂ©nĂšbres, car ils sont en grand nombre tout ce qui arrive est vanitĂ©. 9 RĂ©jouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cƓur te rende heureux aux jours de ton adolescence, et marche dans les voies de ton cƓur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amĂšnera en jugement. 10 Ôte de ton cƓur le chagrin, et fais passer le mal loin de ta chair ; car le jeune Ăąge et l’aurore sont vanitĂ©. Chapitre 12 1 Et souviens-toi de ton CrĂ©ateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les annĂ©es dont tu diras Je n’y prends point de plaisir ; 2 avant que s’obscurcissent le soleil, et la lumiĂšre, et la lune, et les Ă©toiles, et que les nuages reviennent aprĂšs la pluie ; 3 au jour oĂč tremblent les gardiens de la maison, et oĂč se courbent les hommes forts, et oĂč chĂŽment celles qui moulent, parce qu’elles sont en petit nombre, et oĂč ceux qui regardent par les fenĂȘtres sont obscurcis, 4 et oĂč les deux battants de la porte se ferment sur la rue ; quand baisse le bruit de la meule, et qu’on se lĂšve Ă  la voix de l’oiseau, et que toutes les filles du chant faiblissent ; 5 quand aussi on craint ce qui est haut, et qu’on a peur sur le chemin, et quand l’amandier fleurit*, et que la sauterelle devient pesante, et que la cĂąpre est sans effet** ; car l’homme s’en va dans sa demeure des siĂšcles, et ceux qui mĂšnent deuil parcourent les rues ; 6 — avant que le cĂąble d’argent se dĂ©tache, que le vase d’or se rompe, que le seau se brise Ă  la source, et que la roue se casse Ă  la citerne ; 7 et que la poussiĂšre retourne Ă  la terre, comme elle y avait Ă©tĂ©, et que l’esprit retourne Ă  Dieu qui l’a donnĂ©. — v. 5* ou l’amande est mĂ©prisĂ©e. — v. 5** ou le dĂ©sir est anĂ©anti. 8 VanitĂ© des vanitĂ©s, dit le prĂ©dicateur ; tout est vanitĂ© ! 9 Et de plus, parce que le prĂ©dicateur Ă©tait sage, il a encore enseignĂ© la connaissance au peuple ; et il a pesĂ© et sondĂ©, [et] mis en ordre beaucoup de proverbes. 10 Le prĂ©dicateur s’est Ă©tudiĂ© Ă  trouver des paroles agrĂ©ables ; et ce qui a Ă©tĂ© Ă©crit est droit, des paroles de vĂ©ritĂ©. 11 Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et les recueils*, comme des clous enfoncĂ©s ils sont donnĂ©s par un seul pasteur. 12 Et de plus, mon fils, laisse-toi instruire par eux Ă  faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et beaucoup d’étude lasse la chair. — v. 11 selon quelques-uns ceux qui rassemblent. 13 Écoutons la fin de tout ce qui a Ă©tĂ© dit Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est lĂ  le tout de l’homme, 14 car Dieu amĂšnera toute Ɠuvre en jugement, avec tout ce qui est cachĂ©, soit bien, soit mal.
vaut mieux la fin d une chose que son commencement
2THW. 365 17 254 127 104 384 222 356 305

vaut mieux la fin d une chose que son commencement